Musiques et voix

avec Bertrand BONELLO
publiée le
animée par Jérôme MOMCILOVIC

EXCEPTIONNELLEMENT, C’EST JÉRÔME MOMCILOVIC QUI PRÉSENTE DANS LE FILM

« L’oreille va davantage vers le dedans, l’oeil vers le dehors ». C’est avec cette formule empruntée à Bresson que Bertrand Bonello a décidé d’inaugurer l’événement que lui consacre, dès le 19 septembre prochain, le Centre Pompidou. Pendant plus d’un mois, il y présentera ses propres films mais aussi différentes propositions articulées autour du rapport entre les images et les sons. C’est que, avant d’être cinéaste, Bertrand Bonello a d’abord été musicien, et d’ailleurs il l’est toujours, notamment pour la bande sonore de ses propres films (de Quelque chose d’organique à Saint Laurent, qui fut montré cette année à Cannes et sortira le 24 septembre prochain). Mais le son au cinéma, bien sûr, ce n’est pas seulement la musique. Murmures, chant des objets, riche gamme des silences : les films de Bonello ont toujours eu le souci d’explorer cette dimension qui est la plus secrète, et néanmoins la plus élémentaire du cinéma. 

Jérôme MOMCILOVIC

Durée 108 min.
  • Commentaires

6 réponses à “Musiques et voix”

  1. gomine

    Très bel échange ! qui ne reste pas, selon moi, à la surface des choses parce que Bertrand Bonnello arrive bien à nous faire partager travail, interrogations et pratique, et ceci très concrètement. C’est-à-dire qu’il est tout le temps question de mise en scène. Je me faisais une image très cérébrale de son travail mais finalement non, c’est vraiment un artiste, qui joue pense agit s’émeut avec les images et les sons. Et les extraits choisis sont de vrais moments d’émotion, même courts, même hors films, l’émotion (plastique mais pas que) passe. Effectivement, la fin (alternative, hélas inédite) de Vertigo est sidérante, tellement simple et belle : le relâchement, la poussière, le vide après l’effroi et le choc.
    Merci Hors-série !

    avec l’absence de Murielle Joudet, ce n’est plus 100 % masculin cette fois-ci, c’est 200 % !
    (malgré les qualités exceptionnelles des invités et entretiens, je partage l’avis (interrogation, léger malaise…) de Judith Bernard dans son édito. Que la parole écoutante compréhensive interrogatrice documentée… soit toujours féminine et la parole du savoir, de l’expérience, de la création… masculine. ça chiffone…

  2. Papriko

    « … cet homme dont j’ai oublié le nom », dixit bernejo.

    JÉRÔME MOMCILOVIC. C’est écrit juste au-dessus, là.
    Moi aussi, je trouve qu’il parle un peu vite.
    Et puis, une présentation de quatre minutes (vous pouvez vérifier) avant de donner la parole à l’invité, c’est un peu long… J’ai arrêté le visionnage à ce moment-là. Il me reste donc 104 minutes à voir. J’avoue que j’ai honte de ma paresse.
    Faut que je m’y remette, nom de Dieu. Sinon, je rentabilise pas mon abonnement.

  3. gomine

    ça vaut le coup d’aller au-delà des 4 premières minutes

  4. Papriko

    L’édito de Judith : http://www.hors-serie.net/edito.php

  5. Papriko

    Beaucoup d’informations très intéressantes sur la façon de fabriquer un film, non seulement sur l’utilisation du son, mais aussi sur le casting, la direction d’acteurs, le montage et plein d’autres choses. Belle émission, beau dialogue entre deux connaisseurs qui ont su ne pas jargonner.

  6. faucon-vert

    C’est la première fois que je ne suis pas emballée par une interview de Hors-Série ; ce n’est pas lié à J Momcilovic, mais plutôt à Bertrand Bonnello, qui dit pourtant des choses intéressantes, sur le son, les bruits et les musiques, mais je n’ai pas accroché. J’ai vu plusieurs de ses films, et je n’en ai aimé aucun. Je n’ai pas réussi à entrer dans l’interview … tant pis.

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