Qui sommes-nous ?
Hors Série est un site payant entièrement dédié aux entretiens filmés avec des personnalités artistiques ou intellectuelles. C’est donc un site « culturel » - à la différence d’Arrêt sur images, qui s’occupe d’analyse média…
Un site « culturel », avec de la « critique » dedans
La critique formulée par les personnalités que nous interviewons, d’abord, que nous choisissons pour la vigueur de leur position, la profondeur de leur point de vue, la radicalité de leur expression – que nous soyons d’accord avec eux ou pas. Car c’est aussi la « critique » que nous pouvons être amenées à produire nous, en tant qu’intervieweuses : dans le respect de nos invités, toujours, mais avec cette exigence qui nous maintient en dehors de la déférence des interviews promotionnelles. Nous ne sommes pas là pour cirer des pompes ou servir la soupe ; nous sommes-là pour construire un échange dynamique avec eux, qui nous fasse tous réfléchir – eux, nous, vous. Il s’agit de s’aventurer un peu hors des sentiers battus de la parlotte cultureuse, que les médias de masse produisent en série ; il s’agit, oui, d’inventer quelque chose qui soit : hors série.
D’où venons-nous ?
Au départ Hors-Série est une émanation d’Arrêt sur images, qui en a fabriqué la rampe de lancement (le développement technique) et nous a aidés à le mettre en orbite... Mais Hors-Série est un site indépendant, avec sa propre ligne éditoriale : ici, ni l'actu ni le décryptage média ne sont au cœur de nos préoccupations. Nous voulons rencontrer des artistes, des penseurs, des chercheurs, et nous donner le temps de construire avec eux un dialogue approfondi, loin du babil promotionnel et des clashes circonstanciels… C’est une manière d’éclairer l’époque et d’élaborer un espace où sa pensée critique soit audible et accessible… moyennant quelques euros.
Pourquoi un site payant ?
Parce que c’est une garantie d’indépendance absolue : nulle allégeance à quiconque, ni aux annonceurs intéressés par des parts de marché, ni à la puissance publique dont la subvention pourrait devenir une vassalisation. En ne comptant que sur nos abonnés pour financer notre travail, nous veillons non seulement à ce que ce travail n’ait pas d’autre objectif que ses qualités propres – émissions honnêtes, approfondies, documentées, susceptibles de fidéliser leur public – mais aussi à ce que ce travail soit payé à ceux qui le produisent : nous considérons que tout travail mérite salaire. Aussi, notre modèle économique nous permet de rémunérer « à la pige », pour chaque émission, le réalisateur-monteur, ainsi que la journaliste qui la présente. Ce modèle a permis également de rémunérer le développeur web, d’acquérir le matériel nécessaire aux tournages (caméras, micros, lumières), de rémunérer à l’occasion un ingénieur du son (émissions musicales), de verser les droits d’auteurs de certains documentaires dont nous avons diffusé des extraits…
Où allons-nous ?
Si ce modèle vient à se développer – si les abonnés affluent, de plus en plus nombreux – il nous permettra d’étoffer notre offre et d’améliorer nos services : en recrutant par exemple une personne dédiée au site à temps complet, en créant de nouvelles émissions, en disposant de moyens pour aller tourner plus loin, en langue étrangère, afin de faire entendre la pensée critique internationale ; bref, nous ne manquons pas d’idées pour la suite…