commentaire(s) publié(s) par Rackim
20 commentaires postés
14/01/2017 - Aux Sources - Alterdémondialisation
+1 avec @morvandieux.
J'ajouterai que j'ai entendu pendant plus d'un heure, un type coincé dans une bulle, définissant mal le contexte social et ses évolutions. Les ifokon et yapuka, c'est fini ça.
posté le 15/01/2017 à 11h04 ( modifié le 15/01/2017 à 11h08 )
01/10/2016 - En accès libre - A gauche de la présidentielle
C'est ça la gauche "critique" ?
Il y a un discours simpliste de part et d'autre qui me dérange... Réduisant les spectres de la palette entre le gris froncé et le gris clair. Qui revient à dire, d'une part il ne faut pas voter Mélenchon parce qu'il tient des propos xénophobes, a une posture bonapartiste et d'autre part, Mélenchon ce n'est pas la panacée, mais à l'heure actuelle c'est le seul qui tient un discours cohérent sur le social et l'environnement et donc voter pour lui ce serait donner de l'espoir aux mouvement sociaux.
Bon... Vous conviendrez que ces deux visions ne donnent aucune envie de les écouter plus.
A NDDL, on n'a pas attendu Aguiton pour être au taquet et le combat continuera même si Mélenchon fait 5% avec la même détermination. Au Larzac ça a pris 10 ans. Certes c'était un autre contexte politique et économique, mais les mouvements sociaux n'ont pas besoin de "carburant" pour continuer et grandir.
Et Lévy est tellement caricatural dans sa description de Mélenchon qu'il en devient inaudible. Oui, Mélenchon est tout ce qu'il décrit mais il est aussi plein d'autres choses, et même si sa sortie sur les migrants est malheureuse et condamnable, le réduire a ça est d'une malhonnêteté intellectuelle incroyable.
Et encore heureux qu'il y a 3 autres candidats à gauche qui enrichissent la pensée multiforme de la gauche réellement critique.
posté le 02/10/2016 à 11h58
14/05/2016 - En accès libre - De la violence politique
@yanne A chaque fois qu'on a tenté de transcender un mouvement et lui donner une consistance réelle, ça c'est terminé en bain de sang. Dès qu'on verticalise, ça part en sucette et je ne parle pas de cette utopie qu'est la convergence des luttes, où là vraiment on croit rêver d'entendre ça dans un pays tellement morcelé socialement que celle-ci n'existera pas, du moins tout de suite. Il faut avoir lu Fractures Françaises du sociologue Christophe Guilluy pour se rendre compte qu'une convergence avec le reste de la population est une chimère.
Maintenant est-ce que Nuit Debout par son horizontalité atteint ses limites ? Oui si on se réfère constamment à notre réalité quotidienne et à sa violence. Non, si on se dit que ce mouvement est encore trop jeune pour en tirer des conclusions.
Sincèrement, la question de l'après Nuit Debout, on s'en fiche. Se projeter politiquement et socialement parlant dans un après, ça veut dire accepter une réalité violente que Nuit Debout combat depuis le premier jour. Nuit Debout peut être aujourd'hui une grande fable et participer à un chapitre imaginaire d'un futur demain, un monde qui va suffisamment hanter les esprits. C'est une graine et accepter cette condition, c'est lui ouvrir un champ des possibles.
La montée de Trump s'explique de différentes manières, la percée de Bernie Sanders, aussi.Les Etats-Unis sont un pays suffisamment complexe (Les habitants du Vermont n'ont rien à voir avec ceux de la Géorgie) pour rester prudent quant à notre perception française.
posté le 15/05/2016 à 12h56
14/05/2016 - En accès libre - De la violence politique
"On a coupé la tête de Louis XVI, mais pas encore celle du Roi, en France."
Punchline de cette émission.
Tellement vraie.
Une question, peut-on imaginer un jour,sur Hors-Série,un Dans l'histoire,une émission qui décrypterait l'Histoire sous un angle populaire (à la Howard Zinn ou à la Henri Guillemin)?
posté le 15/05/2016 à 10h19
20/02/2016 - En accès libre - Cyborg
Bon...
Une émission qui, durant 1h32, ne parle même pas de ce mouvement majeur qu'est le cyberpunk, qui pose toute la problématique de l'humain dépassé par la machine que ce soit en confrontation ou en hybridation,loupe tout simplement son sujet. De même ne pas approfondir le concept de transhumanisme (qui d'ailleurs n'est plus un concept, mais une réalité physique) me paraît sidérant, car d'un point de vue sociétal, politique, philosophique et économique, on touche ici ce qui est coeur de tout mythe : notre humanisme.
Donc oui un Bernard Stiegler et des auteurs français de science-fiction comme Ligny ou Lehman qui connaissent ce sujet sur le bout des doigts l'auraient mieux mis en perspective. Cette émission est restée à la surface,a mélangé différents concepts techniques sans en préciser les frontières sémantiques de robot/androïde et androïde/cyborg... Malheureusement la plupart des films cités ne font pas référence à des cyborgs. Les créatures de Terminator et Blade Runner sont des androides.
posté le 01/05/2016 à 13h39
19/12/2015 - En accès libre - La nature est un champ de bataille
Superbe émission. Et merci d'avoir invité Razmig Keucheyan, un des rares intellectuels français à remettre en perspective la pensée de Gramsci. Émission d'autant plus intéressante car elle donne l'occasion de rappeler un fait intellectuel marxiste : la 2eme génération (Lenine, etc.) a lu Clausewitz et s'en est inspirée à divers degré, avec plus ou moins de bonheur. Donc entendre Keucheyan parler de stratégie militaire n'est pas en soi étonnant... Il s'inscrit dans une certaine tradition marxiste.
posté le 10/01/2016 à 15h57
19/09/2015 - En accès libre - Le salaire à vie
@judith
Le revenu de base est un capital de base versé dès la naissance jusqu'à la mort sans aucune contrepartie et sans condition, contrairement au salaire de base qui n'est versé que qu'à partir de 18 ans. Déjà ici on a une condition qui est posée.
Ensuite le salaire à vie ne garantit pas d'égalité entre personne puisqu'il est fonction d'une échelle de qualification qui compterait 4 niveaux de qualification ? Différencier ainsi les hommes revient à les différencier selon leur appartenance à l'appareil de production marchande, élément constitutif du capital.
Contrairement à ce que vous affirmez, le revenu de base n'est en rien aliénable, puisque nous serions libre d'aller travailler ou pas, et que le revenu de base porte en lui les germes d'un bien-être général dans le respect de la nature et des autres êtres humains. De même, il n'est aucunement financé par une taxation prélevée sur la production capitaliste, puisque le mode de financement ou plutôt les modes de financement ne sont pas encore étayés, les discussions actuelles sont d'ailleurs assez vives sur ce sujet.
Mais je vais conclure sur une note positive, il y a plus de points communs entre le salaire à vie et le revenu de base qu'entre un socialiste d'aujourd'hui et d'hier.
posté le 29/09/2015 à 18h38
19/09/2015 - En accès libre - Le salaire à vie
Salaire universel ou revenu universel ?
Le débat est ouvert, sachant que les tenants du revenu conteste fortement les tenants du salaire. Et pour une juste raison : maintenir le salariat, c'est maintenir une forme de subordination et d'aliénation.
posté le 25/09/2015 à 17h40
14/07/2015 - En accès libre - Lordon, Hazan : A nos amis
Nous vivons ou pas un instant insurrectionnel en Grèce... Ce débat, contextualisé à ses dépens, est donc le bienvenu pour donner de la profondeur à tout ce que l'on peut entendre à droite et à gauche.
Ce que je retiendrai de ce débat parfois un peu confus à la fin (mais pourquoi diable ne pas avoir laissé les plans avec les questions du public plutôt que ces cartons muets qui cassaient la rythmique ?) est cette volonté de mouvement qui caractérise Eric Hazan et Frédéric Lordon.
posté le 15/07/2015 à 21h25
30/05/2015 - En accès libre - Castoriadis, une vie
Lui, je n'ai pas encore fait le tour de son oeuvre. C'est l'intellectuel français par excellence... L'un des rares qui ait interrogé la démocratie dans ses tréfonds. Il faut lire sa conversation avec Christopher Lasch, c'est une ode à l'intelligence. De tous, c'est aujourd'hui celui qui me manque le plus (avec Foucault), il serait, je pense, atterré par le niveau du débat en France.
Merci en tout cas pour ce tête à tête avec le co-fondateur de Socialisme et Barbarie (dont j'attends la réédition complète) !
posté le 20/06/2015 à 09h56
07/03/2015 - En accès libre - L'Imaginaire de la Commune
En cette journée de la femme, le petit moment consacré à Elisabeth Dmitrieff est un hommage bien réjouissant.
J'avais noté le titre de Kristin Ross dans ma liste d'ouvrages à lire, cette émission m'a convaincue de l'acquérir aussitôt sur la librairie en ligne Atheles.
posté le 08/03/2015 à 12h51
31/01/2015 - Diagonale Sonore - Free Jazz Woman Power
Passionnante et magnifique Joëlle Léandre.
posté le 01/02/2015 à 12h30
22/11/2014 - Aux Sources - Les Nouveaux rouges-bruns
L'émission d'@si est celle de trop.
Celle qui ne fera pas renouveler mon abonnement. Longue vie à Hors-Série :-)
posté le 06/12/2014 à 10h26
22/11/2014 - Aux Sources - Les Nouveaux rouges-bruns
Le débat qui se déroule, ici et ailleurs, est assez symptomatique du manque de débats démocratiques dans notre pays.
Est-ce que Judith Bernard a eu raison d'écrire son papier qui clarifie sa position ? Oui.
Est-ce qu'Etienne Chouard est-il un humaniste ? Oui.
Est-ce qu'il est coupable de naïveté envers Soral et ses suiveurs ? Oui.
Dans un pays qui hystérise toute discussion avec l'extrême-droite, la position de Chouard est fondamentalement intenable. Aux Etats-Unis, son attitude passerait comme une lettre à la poste, ici non. Les tenants de l'abbé Sieyes ont encore de beaux jours devant eux, il serait peut-être temps que la ligne Robespierre prenne enfin le dessus.
Car ce débat ne fait ni honneur à Judith, ni honneur à Chouard mais ne profite qu'à une seule personne : Soral et ça, tant qu'on n'aura pas dépassé cette ligne de fracture, c'est tout bonnement insupportable. Soral ne mérite qu'une seule chose : l'indifférence et l'oubli, ses idées circonscrites uniquement à lui-même ne seront ainsi plus toxiques.
posté le 03/12/2014 à 12h19 ( modifié le 03/12/2014 à 12h21 )
22/11/2014 - Aux Sources - Les Nouveaux rouges-bruns
@Gynko Je suis d'accord avec vous, je mettrai néanmoins un bémol sur Chouard : il est venu à la politique sur le tard, je pense donc qu'il n'a pas "tous les outils de décodage" pour se prémunir contre Soral et sa clique (sans vouloir lui faire offense).
Cela dit, il y a un personnage qui traverse en filigrane les émissions de Judith et Maja : c'est Michéa. Le jour où vous arriverez à l'inviter (apparemment, ce monsieur préfère parler de lui dans un article à la 3ème personne pour dégommer Bégaudeau que de se frotter à la pugnacité et ténacité de vraies intervieweuses), le débat suscitera beaucoup plus de clivages que Bricmont et Amselle.
posté le 23/11/2014 à 11h13 ( modifié le 23/11/2014 à 11h47 )
22/11/2014 - Aux Sources - Les Nouveaux rouges-bruns
Bon ouf... Je suis allée jusqu'au bout des 1h33 d'émission.
La saine opposition que vous lui avez montrée, Maja, donne à cette émission tout son intérêt. JL Amselle, l'anthropologue, est intéressant ; JL Amselle, le politicien qui juge selon ses valeurs personnelles Chomsky et Lordon, est tout simplement peu convaincant. Et à la limite, on se fiche même de son point de vue, tant il est très peu argumenté. Je serai néanmoins d'accord avec lui sur Bricmont lorsqu'il dit que celui-ci est fuyant et insaisissable. D'ailleurs, vous ne le contredisez pas sur ce point, il me semble.
Ce monsieur va tout de même plus loin que Vidal-Naquet dans sa prise de position contre Chomsky ; Vidal-Naquet a dit très clairement que Chomsky n'était ni négationniste, ni antisémite mais qu'il avait fait une erreur monumentale en acceptant qu'un de ses textes soit en préface du bouquin de Faurisson. C'est d'une autre teneur que la prise de position symptomatique de la police de la pensée à la Finkielkraut et BHL dont Amselme est sur ce point un digne représentant.
posté le 23/11/2014 à 10h51 ( modifié le 23/11/2014 à 10h52 )
08/11/2014 - En accès libre - Le principe démocratie
Merci pour cette émission passionnante de bout en bout.
J'aimerai, cependant, chère Judith, revenir sur un tout petit point, lorsque vous faites allusion à Gramsci et avancez le fait que l'hégémonie culturelle serait une analyse aujourd'hui dépassée. Or on a une certaine tendance en France à réduire Gramsci à ça, alors que Gramsci est un penseur beaucoup plus complexe et souvent difficile à comprendre. Et c'est normal, rappelons-nous, que les Cahiers de prison n'est pas une oeuvre avec un début, un milieu et une fin. Ce sont des notes écrites dans un contexte épouvantable et pourtant, il y a une cohérence dans ses écrits qui est assez remarquable.
Or à mon avis, les pensées de Gramsci sont vraiment au coeur de l'actualité pour comprendre les crises du capitalisme et toutes les formes de mouvement qui se mettent en place ici et là. Vous parliez de l'individualisation des mouvements actuels, mais lorsque Gramsci analyse les révolutions passives, il pointe du doigt que les changements apportés ont certes des conséquences importantes et indéniables mais le fait qu'ils ne soient pas endogènes peuvent accentuer les frictions au sein d'une même société (l'exemple de la Manif pour Tous étant, ama, l'expression de ça en France).
Alors certes, je pinaille, mais n'enterrons pas trop vite Gramsci. Ses Cahiers ont encore plein de choses à nous dire :)
posté le 15/11/2014 à 15h48
27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression
Bonjour @gynko,
Intéressant votre lien.
Franck Lepage ne fait que mettre en garde son ami Etienne Chouard de ne pas tomber dans la complaisance. Déclarer que Chouard est facho, c'est assez imbécile, mais on ne peut nier qu'il a une certaine complaisance à certaines idées de Soral. Chez d'autres, cette complaisance peut se muer en perméabilité totale.
Complaisance qu'on ne peut reprocher à Chomsky, par exemple.
posté le 28/09/2014 à 12h27
02/06/2017 - Aux Sources - Hémisphère gauche
Enfin ! L'essai de Razmig Keucheyan fait parti de mes livres de chevet. Il a l'énorme avantage de faire, comme vous le dîtes, la carte des pensées critiques, notamment celles qui ont peu ou pas d'échos en France pour des tas de raisons intellectuelles largement fumeuses. Je recommande de lire les essais de David Harvey (que l'on peut suivre aussi sur Twitter), qui sont des réflexions d'une telle richesse sur la ville et la justice sociale que vraiment je n'ai jamais compris qu'elles ne soient pas plus répandues en France.
posté le 04/06/2017 à 10h56