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commentaire(s) publié(s) par Judith

261 commentaires postés

30/11/2024 - Dans Le Film - Le Dernier tango à Paris

@Fanny Hurel :... comme vous devriez également reconnaître que les éléments critiques sur la violence du tournage ont été très largement rapportés dans cet entretien, qui ne fait nullement l'impasse sur les problèmes que ça soulève, longuement discutés dans cette émission. Emission qui ne fait donc nullement "l'apologie du viol", ni de la violence. Et donc : vous n'aviez aucunement le droit de m'accuser de "promouvoir la culture du viol", comme vous l'avez fait explicitement dans votre premier post, calomnieux et diffamatoire à mon endroit.

posté le 04/12/2024 à 17h17

30/11/2024 - Dans Le Film - Le Dernier tango à Paris

@Fanny Hurel : c'est précisément parce que je suis attentive AUSSI aux conditions de production que je tiens la séquence qui vous obsède pour la REPRÉSENTATION D'UN VIOL et non UN VIOL (faut-il rappeler que la séquence est MISE EN SCÈNE et le viol SIMULÉ ? Toutes les comédiennes qui ont eu à tourner ce genre de scène savent comment on s'y prend, et la séquence de "sexe violent" était annoncée au scénario qu'elle a consenti à incarner). Les arts représentent la violence : la représentation d'une violence est violente - à construire, à recevoir : ne confondons pas ce geste (mettre en scène la violence, regarder la figure ainsi produite) avec la violence elle-même - et ne le confondons pas non plus aussi bêtement avec le seul principe d'une "jouissance" (qui serait nécessairement "perverse"). N'interdisons pas à l'art de s'efforcer de donner figure à cette réalité qui travaille nos vies : la violence. Le discours que Bertolucci, par son film, tient sur la violence - son retour, fatal, même dans l'utopie d'une relation qui veut s'abstraire des déterminations sociales - est passionnant, complexe, et souvent très juste. Que Maria Schneider ait eu à souffrir de la réception débillissime de ce film, à l'époque où les puritains ont décidé de la conspuer pour avoir osé tourner nue, des rapports sexuels peu romantiques, est une réalité, violente elle aussi - qu'il faut documenter, examiner, interroger. C'est ce que Murielle Joudet et Jean-François proposent notamment dans cet entretien, que je trouve riche, nuancé, honnête. Il n'y a rien là qui soit apologétique, ni de la culture du viol ni de quelque violence que ce soit. Et puisque vous vous appuyez sur les propos d'Emmanuel Burdeau, sachez qu'il a trouvé cette émission formidable, et qu'il nous l'a fait savoir avec beaucoup d'enthousiasme.

posté le 03/12/2024 à 19h20 ( modifié le 03/12/2024 à 19h22 )

30/11/2024 - Dans Le Film - Le Dernier tango à Paris

@Fanny Hurel Que dire en effet ? Si vous pensez que mettre en scène un viol c'est promouvoir la culture du viol, nous ne pouvons plus rien pour vous. Si vous ne voyez pas que le film met en scène ce viol comme viol, qu'il en reconnaît pleinement la violence, qu'il la dénonce ("j'en ai marre de me faire violer", crie Jeanne sur le quai du métro), qu'il le venge même, puisque Jeanne tue Paul à la fin - peine de mort pour le violeur, voilà qui n'est pas méconnaître la violence du viol. Mais vous ne voyez pas le film (l'avez-vous seulement vu ?), vous récitez votre leçon. L'émission qui analyse ce geste de Bertolucci ne promeut pas davantage le viol ni sa culture que ne le fait le film :;encore faut-il savoir l'écouter - y étiez-vous vraiment disposée ?

posté le 02/12/2024 à 23h52

29/06/2024 - Dans le Texte - Les Soulèvements de la terre

@Anotine : je comprends votre colère devant l'insuffisance du traitement de la question queer et trans, notamment ici à Hors-Série. Mais je tiens à revenir sur les formules que j'ai employées, et que vous déformez dans votre réaction. Je n'ai pas dit que les questions queer étaient "pour les jeunes" mais qu'elles étaient "majoritairement portées par les jeunes, qui sont très en pointe sur ces questions". Il s'agissait de pointer les difficultés pour les Soulèvements de composer avec certaines de leurs composantes que sont non pas les gens âgés en général (dont je suis), mais les "vieux paysans" de certaines composantes des Soulèvements qui ont formulé des difficultés avec les revendications des minorités de genre qu'ils perçoivent comme relevant d'un logiciel libéral individualiste. Je fais ici état d'une difficulté politique objective. S'agissant de Hors-Série, je vous accorde que nous ne mettons pas en avant cette question, puisque lorsque nous recevons un.e trans, ce n'est pas pour parler de la question trans, mais d'autres thématiques politiques - manière en effet d'invisibiliser les combats que vous revendiquez dans votre message.

posté le 03/07/2024 à 14h52

13/06/2024 - Aux Sources - Macron dissolution, Macron explosion ?

@Odile Biron-Mazlla_2 : nous comprenons qu'il soit frustrant de ne pouvoir partager notre travail. Mais cette émission-ci, pour une fois, est en accès libre dès sa publication : vous pouvez donc (vous devez ;-) !) la partager massivement autour de vous !

posté le 14/06/2024 à 11h06

25/05/2024 - Dans le Texte - Revenir à Deleuze ?

@Gastibelza : eh bien, faites : ainsi aurez-vous du temps pour vous renseigner sur la fonction phatique du langage dans les interactions orales, le rôle qu'elle joue dans la sécurisation d'un interlocuteur soumis au stress de la parole publique et enregistrée. Vous y découvrirez que ses marqueurs, émis intuitivement ou délibérément, assurent au locuteur qu'il est entendu et compris, et lui permettent de gagner en aisance, en fluidité et en concentration. Vous constaterez d'ailleurs qu'en toute logique, je les produis énormément en début d'émission, puis beaucoup moins puis plus du tout - parce que c'est très efficace, et qu'une fois les locuteurs assurés de la qualité du contact conversationnel, ils sont lancés dans la parole et ne s'inquiètent plus ni de la présence des caméras ni de l'exigence du dispositif de notre émission (dont je vous rappelle qu'il est très anxiogène).

posté le 05/06/2024 à 14h41

21/10/2023 - Dans le Texte - Abolir l'exploitation

Bonjour,
Le problème de téléchargement est réglé ; vous pouvez à nouveau télécharger la vidéo sans problème.

posté le 03/11/2023 à 12h20

28/10/2023 - Aux Sources - Football : histoire d'une dépossession

Bonjour,
Le problème de téléchargement est réglé ; vous pouvez à nouveau télécharger la vidéo sans problème.

posté le 03/11/2023 à 12h19

21/10/2023 - Dans le Texte - Abolir l'exploitation

Bonjour,
Nous rencontrons des problèmes avec certains navigateurs qui opposent des barrières de sécurité au téléchargement de l'émission. Si vous souhaitez télécharger l'émission, pour contourner le problème, il faut cliquer sur "télécharger la vidéo", puis, dans votre navigateur, cliquez sur "enregistrer la page sous...". Ouvrir le fichier ainsi enregistré dans votre ordinateur : le téléchargement se lance automatiquement. Nous travaillons à résoudre ce problème aussi vite que possible.

posté le 28/10/2023 à 13h46

28/10/2023 - Aux Sources - Football : histoire d'une dépossession

Bonjour,
Nous rencontrons des problèmes avec certains navigateurs qui opposent des barrières de sécurité au téléchargement de l'émission. Si vous souhaitez télécharger l'émission, pour contourner le problème, il faut cliquer sur "télécharger la vidéo", puis, dans votre navigateur, cliquez sur "enregistrer la page sous...". Ouvrir le fichier ainsi enregistré dans votre ordinateur : le téléchargement se lance automatiquement. Nous travaillons à résoudre ce problème aussi vite que possible.

posté le 28/10/2023 à 13h46

21/10/2023 - Dans le Texte - Abolir l'exploitation

C'est apparemment un problème de serveur. Ça sera réglé dans la journée demain.

posté le 22/10/2023 à 14h46

21/10/2023 - Dans le Texte - Abolir l'exploitation

@Jacques NOUVEL : on checke ça tout de suite !

posté le 22/10/2023 à 14h40

16/09/2023 - Dans le Texte - Faire justice

@Cordelie : Elsa Deck Marsault dit très clairement ne pas avoir travaillé sur les trois cas (Bouhafs, Quatennens, Bayou) que je mentionne et dont elle n'a pas suivi les affaires - qui ne sont pas au coeur de son enquête. Le sujet ne peut donc être traité dans le cadre de cet entretien, sauf à trahir l'exigence de rigueur et de documentation qui est la nôtre à Hors-Série.

posté le 18/09/2023 à 12h16

17/06/2023 - Aux Sources - Churchill, sa vie, ses crimes

Le film est ici : https://www.youtube.com/watch?v=yehd3tVkJNI
La qualité technique (basse définition) est assez médiocre, raison pour laquelle Raphaël n'a pas inséré d'extrait dans l'émission.

posté le 24/06/2023 à 15h07

06/05/2023 - Aux Sources - Les excès du capital

Je rejoins Raphaël pour vous présenter nos excuses s'agissant de l'apparition très inopportune de cette publicité en début de vidéo ; c'est une erreur de manip de notre part, regrettable, et qui ne se produira plus.

posté le 08/05/2023 à 15h28

26/03/2022 - Dans le Texte - Rester barbare

@Dominique de Laet : le vouvoiement est une discipline qu'on essaie de se donner, quels que soient nos liens, afin de ne pas former un club trop étroit d'où nos abonné.e.s se trouveraient sinon évincés, du moins mis à distance. Des "tu" échappent souvent, parce que la qualité de la conversation est telle qu'elle nous libère des carcans. Quand Nathalie Quintane revient au "vous", et dit ensuite "on avait dit qu'on se vouvoyait", elle ne fait que tenter de revenir à la discipline initiale. Ça n'a rien à voir avec une mise à distance, un rejet ou un refus.
J'ai trouvé cette rencontre absolument magnifique, et très inspirante. Merci à vous deux.

posté le 24/04/2022 à 18h19

23/04/2022 - Dans le Texte - Le PS est mort, vive la Gauche !

@Yalle : S'agissant de la part de responsabilité du NPA dans le "savonnage de la planche" de la candidature de JLM, je me permets un petit flash back : lorsque le débat a eu lieu, au NPA, de savoir quelle conduite adopter face aux présidentielles, des membres du NPA ont soutenu une position de NE PAS ENVOYER DE CANDIDAT, exceptionnellement, étant donnée la situation extrêmement dangereuse du point de vue de la menace fasciste : il fallait faire bloc contre cette menace (dont on a très clairement conscience, au NPA). Cette position a été mise en minorité, au nom des arguments que vous mettez en avant : sauvegarde institutionnelle du NPA. Moyennant quoi, Poutou est allé faire quelques apparitions dans les médias, pour ponctuer la campagne de quelques punchlines brièvement consolatrices, mais sans effet politique notable. Les voix du NPA et de LO cumulées permettaient à JLM d'atteindre le second tour, by the way. Mais j'en veux infiniment plus à Jadot et à ses électeurs, surtout, dont la responsabilité est bien plus grande.
S'agissant du projet de l'AEC, il propose une rupture radicale avec le néolibéralisme, et s'inscrit dans "une intention clairement anticapitaliste" (JLM a encore employé cette expression dans son intervention vendredi soir, sur Twitch, avant le premier tour) ; les droits qu'il donnait aux travailleurs étaient si considérablement accrus qu'ils permettaient de faire obstacle aux prétentions du capital dans bien des circonstances... Je sais bien que ce n'est pas la "révolution", ce n'est jamais le sujet lorsqu'on est dans les logiques électorales, mais c'est pourtant une rupture qui ouvrait les possibles pour un projet révolutionnaire.

posté le 24/04/2022 à 11h55

16/04/2022 - Dans le Texte - Comment s'occuper un dimanche d'élection

Pause à mi-parcours : je ne comprends pas pourquoi Bégaudeau interprète le suffrage universel comme conjuration du peuple agissant de la Commune (1871) ; le suffrage universel (masculin) est adopté dès 1848 (et d'ailleurs tout à fait dans l'idée, si j'ai bien compris, de "désarmer" le peuple). J'aurais apprécié une clarification sur ce point : pourquoi percevoir comme une réponse à la Commune une disposition électorale qui lui est antérieure de plusieurs décennies ?

posté le 17/04/2022 à 18h44 ( modifié le 17/04/2022 à 20h25 )

19/03/2022 - Dans le Texte - Touche pas à Mélenchon

@Astrée : Nous avons en effet considéré, et Louisa la première, que c'était une faute professionnelle que de mentionner un ouvrage et de le contester sans l'avoir lu, particulièrement eu égard aux exigences intellectuelles que nous mettons en oeuvre à Hors-Série. Cette faute sera réparée : un entretien avec François Bégaudeau est programmé. Il sera reçu prochainement par Louisa pour une discussion approfondie autour de son livre.

posté le 22/03/2022 à 11h52

19/03/2022 - Dans le Texte - Touche pas à Mélenchon

@JR : on n'est pas sorti du sable en effet si vous avez entendu dans cette émission l'affirmation selon laquelle "JLM était raciste". Il a été dit, ce qui est très différent, qu'il était perçu en 2017 comme le candidat "le moins raciste" - et ayant eu le mérite de s'être éloigné du PS, parti vécu par les antiracistes comme coupable de trahison, à cause en effet de la récupération S.O.S Racisme. Je ne vais pas entrer ici dans le détail de cette trahison, mais il suffit de se souvenir de son slogan "Touche pas à mon pote", dont le paternalisme et l'énonciation "blanche" sautent immédiatement aux yeux (assignant les non-blancs à la condition de victimes silencieuses, infantilisées au sens étymologique du terme - infans est celui qui ne parle pas) pour comprendre que cette institution n'avait pas vocation à soutenir l'émancipation des populations issues de l'immigration post-coloniale. Je me contente ici d'une critique "linguistique", mais bien d'autres approches sont possibles pour révéler combien cette opération politique était une neutralisation pure et simple de l'autonomie de l'antiracisme.

posté le 21/03/2022 à 12h56

22/01/2022 - Aux Ressources - Les habits neufs de la domination masculine

@Pascal : personnellement, j'ai voté Mélenchon en 2017, je vais voter Mélenchon en 2022, la question ne se pose pas une seule seconde à mes yeux : l'Avenir en commun est de mon point de vue le seul programme pertinent et robuste. Mais Hors-Série n'est pas un électeur, ni un parti, c'est un média. Un média anticapitaliste, anti-impérialiste, anti-raciste, écologiste et féministe (certains de ces horizons peuvent parfois manquer à l'appel dans les programmes...). Un média, surtout, très soucieux de démocratie (y compris de démocratie interne : la sienne propre, dans la gouvernance partagée entre collaborateurs, lesquels peuvent avoir des divergences politiques) et la démocratie interne aux partis et aux mouvements. Il est ABSOLUMENT NORMAL de préserver un regard lucide et exigeant sur les entreprises (politiques) que nous formons ou que nous soutenons. Je dirais même que c'est beaucoup plus sain que certains aveuglements militants.

posté le 23/01/2022 à 22h42

22/01/2022 - Aux Ressources - Les habits neufs de la domination masculine

@Titou et @Pascal : ce qui me consterne, moi, c'est que vous ayez pu considérer que l'enquête de Manuel Cervera Marzal sur la sociologie de la FI serait "notoirement anti-LFI". En ce qui me concerne, ce n'est pas le livre que j'ai lu et travaillé, et l'entretien que j'y ai consacré n'entendait nullement donner dans le mélenchonbashing. Examiner les limites d'une aventure politique n'est pas la condamner, surtout quand on en souligne au passage les vertus (ce que MCM ne cesse de faire dans son ouvrage). A toutes fins utiles, je précise que nous allons décliner une série d'émissions dans le cadre de la présidentielle qui auront vocation à explorer le programme de l'Avenir en commun, de loin le plus robuste à mes yeux, avec des intellectuels ayant contribué à en élaborer les principes et les mesures. Loin de faire dans le Mélenchonbashing, je pense qu'il se trouvera un certain nombre d'abonnés pour nous reprocher notre militantisme déboutonné... en faveur de Mélenchon !

posté le 22/01/2022 à 21h15

08/01/2022 - Dans le Texte - Pour un communisme du vivant

@J. Grau : vous avez raison, l'expression "classe éduquée", largement employée en sciences sociales, et banalisée, gagnerait à être remplacée. Que proposez-vous ?

posté le 12/01/2022 à 19h48

30/10/2021 - Dans le Texte - L'empire de la bêtise

@Totorugo : Demandez lui.

posté le 31/10/2021 à 18h57

30/10/2021 - Dans le Texte - L'empire de la bêtise

@Charly PARROTA : Sandra Lucbert a été invitée, pour un entretien avec Laura Raim sur Personne ne sort les fusils, à l'automne 2020. Elle a refusé cette invitation : les conditions ne lui convenaient pas.

posté le 31/10/2021 à 10h26

25/09/2021 - Dans le Texte - Enquête sur La France insoumise

@Charly Parrota : je fais partie d'une gauche qui s'est faite vacciner bien avant qu'il soit question de rendre le vaccin nécessaire pour accéder à certains services. Nous avons opté pour le vaccin au nom de l'intérêt général : puisqu'il était avéré qu'il diminuait spectaculairement les risques de forme grave de la maladie, il permettait de désengorger le système hospitalier. Il permettait de soulager le personnel soignant. Ce sont ces valeurs-là qui ont présidé à notre décision, libre et éclairée, de nous faire vacciner. Ce sont des valeurs de gauche. Que le pass sanitaire soit une saloperie autoritariste, ça ne fait aucun doute. Mais dire que la "gauche s'est fait vacciner pour pouvoir partir en congés", c'est une saloperie calomnieuse : en tant que prof dans le 93, exerçant dans un milieu très à risque, je l'ai fait pour pouvoir travailler sans prendre un risque sanitaire majeur. Je l'ai fait avant l'été, comme tous mes proches. Nous ne l'avons jamais regretté.

posté le 27/09/2021 à 11h19

25/09/2021 - Dans le Texte - Enquête sur La France insoumise

@Jean-Marc Fiorese :
1) Sur le terme d'"islamogauchiste", il y a longtemps que je pratique le retournement du stigmate, et que je l'emploie pour parler de mon propre camp politique : je suis une islamogauchiste, ça ne me pose aucun problème de le dire comme ça - avec une part de provocation et d'humour. Ce n'est nullement une injure dans mon propos.
2) Sur les rapports de Mélenchon avec le capitalisme : il dénonce lui-même "l'univers hyper chatouilleux de l'anticapitalisme", où il ne se reconnaît pas, puisqu'il n'entend pas éradiquer le capitalisme : il a toujours été clair là dessus. Que les Insoumis soient, eux, des anticapitalistes plus radicaux, sans doute : 58% des électeurs de Mélenchon se déclarent anticapitalistes. Il y a là une petite contradiction passionnante à travailler, qui explique que vous vous agaciez de la manière dont nous parlons de la FI - mais cette contradiction est inhérente à la FI et à Mélenchon, et ne relève pas d'un malentendu entretenu par notre discussion.

posté le 27/09/2021 à 11h08

25/09/2021 - Dans le Texte - Enquête sur La France insoumise

Bonjour à tous,
J'ai l'impression que la position que nous avons mise en oeuvre dans cette émission, du soutien critique, n'est pas comprise par certains d'entre vous. Soutien : nous avons voté et voterons encore pour Mélenchon, et nous le disons et l'argumentons pendant l'entretien. Critique : sa candidature ne satisfait pas aux exigences politiques que nous formulons depuis plusieurs années à Hors-Série, et qu'il serait absurde de renier au moment de tourner un entretien à propos de la France Insoumise. S'agissant des termes "islamogauchistes" et "laïcards", que je reprends en effet par commodité, nous en soulignons explicitement la dimension de caricature, et ne les mobilisons que pour leur efficacité (rapidité et clarté de la formulation), avec humour et ironie... J'avais cru prendre les précautions nécessaires dans mon introduction, en insistant sur le fait que "la critique est facile mais l'art et difficile", et que nous parlions depuis une position elle-même fragile et impuissante politiquement (la gauche radicale, dispersée et inaudible) ; je pensais que ces mots liminaires permettraient de comprendre notre démarche : réfléchir aux outils organisationnels nécessaires pour servir un projet politique juste et efficace... Les réactions exprimées ici révèlent les limites d'une telle position et d'un tel exercice : ils sont, eux aussi, inaudibles, dans le contexte d'une campagne politique qui exige qu'on soit "avec eux ou contre eux". Et rien entre les deux - c'est un peu triste.

posté le 26/09/2021 à 11h22

24/04/2021 - Diagonale Sonore - Blindtest #3

Un trésor.

posté le 25/04/2021 à 22h58

20/03/2021 - Aux Sources - La Commune est vivante !

@gerard faure : c'est un problème que nous rencontrions depuis que nous hébergeons nos vidéos chez Dailymotion (et non plus chez Viméo). Nous avons pu régler le problème ; ça ne devrait plus se reproduire.

posté le 27/03/2021 à 18h15

13/03/2021 - Dans le Texte - Guerres anti-terroristes : la violence libérale en actes

@René Thibaud: on ne saurait trop vous conseiller de lire directement le livre, meilleur moyen d'éviter et"l'interviewer", et le travail d'illustration filmique. La lecture sert précisément à cela : accéder au propos de l'auteur sans aucun intermédiaire.

posté le 18/03/2021 à 13h49

13/03/2021 - Dans le Texte - Guerres anti-terroristes : la violence libérale en actes

@Corinne Planchais : quelle curieuse remarque ! Vous aurez noté que je ne m'adresse à la caméra que pour les propos qui ne relèvent justement pas des "remarques et des questions" que j'adresse à mon interlocuteur. Il me semblerait assez absurde de lui raconter à lui ce que son livre raconte, et de mimer que je lui apprends ce qu'il m'a appris en l'écrivant !

posté le 14/03/2021 à 00h19

12/09/2020 - Dans le Texte - Algérie : l'indicible guerre

Bonjour à tous,
Je découvre dans les commentaires beaucoup de réserves ou de déceptions, pour une émission que, personnellement, je trouve absolument magnifique. S'agissant du "peu de latitude" laissée à Raphaëlle Branche : l'entretien était plus court que d'habitude, parce que Raphaëlle était attendue ensuite pour une autre interview : nous devions la libérer. Les images ajoutées dans le montage viennent donc augmenter une conversation qui était brève au départ, pour des raisons indépendantes de notre volonté. Dans cette relative brièveté, il n'était pas question pour moi d'orienter la discussion sur un quelconque "manque" (pour répondre à Maryse) du livre (qui mentionne évidemment le travail d'Henri Alleg et tant d'autres), livre qui est au contraire d'une richesse impossible à restituer dans la conversation. Ma propre frustration au sortir de la conversation tenait plutôt à l'impossibilité où je m'étais trouvée d'en discuter d'innombrables motifs essentiels et passionnants. S'agissant du caractère un peu directif de mes questions enfin, il procède de la démarche propre à Hors-Série, qui s'efforce d'alimenter une réflexion politique : s'agissant du travail d'une historienne, il y a un geste d'orientation et de reprise de la recherche pour en éclairer les perspectives politiques ; c'est le geste que je fais dans cette conversation, comme dans toutes les conversations que je conduis à Hors-Série. Pour la remarque de Salim enfin, offensante à l'endroit du travail de Raphaëlle, et nullement argumentée, elle me paraît tenir de la posture et de l'invective et ne présente donc guère d'intérêt en l'état.

posté le 14/09/2020 à 11h29

25/07/2020 - Dans Le Film - Melancholia

Je me permets d'ajouter mon grain de sel (maternel) à la petite polémique sur le geste final de Claire : son enfant meurt en paix, calme et heureux, lové dans la protection imaginaire du tipi ; eût-elle gardé sa main dans la sienne, sa mère lui aurait transmis son angoisse, il aurait été pris de terreur, aurait vu la mort en face dans d'atroces souffrances. En le lâchant, elle fait le geste le plus courageux, le plus altruiste, le plus maternel qui soit : elle le protège de son angoisse à elle, et consent à sa propre solitude, épouvantable. Je continue d'être absolument bouleversée par cette séquence ultime.

posté le 30/08/2020 à 20h23

11/07/2020 - Dans le Texte - Premières mesures anticapitalistes

Houria Bouteldja n'est pas antisémite ; elle n'a d'ailleurs jamais fait l'objet de la moindre condamnation en la matière. Les calomnies dont on la couvre ne font pas d'elle une coupable. Votre comparaison est odieuse, et vous avez largement assez abusé de ma patience. Vos propos sont trop bordeline pour être supportables ici : accusation d'antisémitisme, emploi du terme "racaille", à plusieurs reprises. Ne vous étonnez pas si vous êtes à nouveau censuré.

posté le 13/07/2020 à 22h52

11/07/2020 - Dans le Texte - Premières mesures anticapitalistes

@KarimB : vous aviez écrit "Force à Alain Soral", que vous décriviez comme "injustement censuré". Je vous redis qu'il a été condamné pour injure publique à caractère antisémite ; ce n'est pas une opinion, c'est un délit.
Par ailleurs, personne n'a écrit ni dit que le fascisme ne peut venir que des Blancs ; mais à l'heure actuelle, c'est la Blanchité qui est au pouvoir, et c'est au coeur du pouvoir que le fascisme est le plus dangereux, puisqu'il dispose de tous les leviers de la puissance et de la massification.

posté le 13/07/2020 à 20h10

11/07/2020 - Dans le Texte - Premières mesures anticapitalistes

@KarimB,
Je vous copie-colle ici la réponse que je vous ai adressée via la rubrique "contact", en réponse à votre question sur le fait que vos commentaires aient été censurés, et sur la raison de cette censure ; je précise que le message que je vous ai adressé m'est aussitôt revenu car "l'adresse est introuvable" :

Bonjour,
Parce que vous y diffusiez une propagande mensongère, affirmant que le "grand remplacement" était une réalité ; ce mythe est particulièrement toxique, et suffisamment répandu dans les chaînes mainstream, pour que nous jugions préférable, à Hors-Série, de nous abstenir de lui offrir un espace de diffusion supplémentaire. Par ailleurs, un autre de vos commentaires, plus ancien, faisait l'apologie de Soral, condamné pour injure publique antisémite. Nous ne mangeons pas de ce pain-là ; Hors-Série est un espace hostile à ces idées comme à leur expression.
Judith Bernard.

posté le 13/07/2020 à 16h20

27/06/2020 - Diagonale Sonore - Musique politique / politique de la musique

@Catherine Richard,
Je vous réponds pour deux raisons : vous informer du contresens que vous faites sur l'expression "force fécondante de la masculinité", qu'Alexandre Pierrepont emploie justement pour la dénoncer (il expose ici les catégories employées jusque dans certaines histoires de la musique publiées en France, que justement il critique pour leur tendance à inférioriser la culture noire "primitive", qu'il faudrait "féconder" (par les forces de la civilisation blanche").
Cette explication devrait vous faire apparaître que vos affects - sur lesquels vous vous exposez ici copieusement - vous empêchent désormais complètement d'entendre ce que nous racontons, ici, à Hors-Série. Ils vous conduisent à vous exprimer ici dans des formes tout à fait inappropriées, et je m'apprête donc à supprimer votre commentaire, à moins que vous souhaitiez le modifier afin de le rendre plus constructif.
Que, par ailleurs, nous manquions d'invitéEs, c'est un constat que nous faisons aussi, que nous déplorons, mais que nous nous employons à corriger autant que possible. Vous noterez cependant que sur les quatre dernières semaines, nous avons invité plus de femmes que d'hommes. De ce côté-là aussi, donc, vos appréciations manquent de discernement.

posté le 27/06/2020 à 20h41

30/05/2020 - Dans le Texte - Covid19 : Pas de quartier pour les non-blancs

@Florac Emmanuel : l'exploitation des humains par d'autres humains est en effet un phénomène antérieur au capitalisme, nous sommes bien d'accord. Mais je vous parle de la structuration raciale de la société (avènement d'une blanchité conçue comme référent "universel", infériorisation systématique de tout ce qui est non-blanc), qui permet de "justifier" cette exploitation à bon compte ; cette structuration raciale se met en place dans le cadre de la colonisation, consubstantielle au capitalisme. Cette structuration raciale offre un cadre idéal, et donc très pérenne, à la naturalisation des dispositions à la pauvreté, en effet tentée auparavant sous d'autres figures. Et quels que soient les méandres historiques par lesquels ces phénomènes ont cheminé - esclavage et déportation aux Etats-Unis, colonisation et immigration post-coloniale en France, il reste que la racisation actuelle de la société est le résultat de son organisation capitaliste et impérialiste. En ce sens, et parce qu'on lutte au présent, contre les dominations telles qu'elles se réalisent actuellement, on ne peut pas séparer anticapitalisme d'une part et antiracisme politique et anti-impérialisme d'autre part. Pour ce qui est des mariages mixtes en France, s'ils constituaient une solution contre le racisme systémique (celui porté par les institutions policière, judiciaire, étatique), nous aurions pu depuis longtemps en constater les bénéfices ; on attend toujours. Pour ce qui est de votre désir de chiffres, que je peux comprendre, je vous invite à les établir vous-même : prenez les morts victimes de violences policières des 20 dernières années en France. Comptez les Blancs. Déduisez-en le pourcentage. Que le ressenti ne vous suffise pas, je peux le comprendre ; mais il me semble tout de même que ce ressenti, qui a si longtemps été rendu inaudible - puisque les non-blancs disposent de peu d'espaces médiatiques où ils peuvent l'exprimer - doit être écouté et respecté. S'agissant de la "pique" que vous souhaitiez infliger à Houria Bouteldja, qui travaille pour l'IMA en effet et ne s'en cache pas, elle ne vous a pas attendu, ni ses innombrables détracteurs, pour théoriser sa propre part de "blanchité" et les privilèges qu'elle lui doit : elle le fait très explicitement dans son livre. Elle est, si je puis dire, au clair avec ça ; l'ombre suspecte est du côté de ceux qui veulent à n'importe quel prix la diaboliser, ou, par exemple, voir de l'antisémitisme dans un commentaire qui parle "d'actionnariat", de "lobby", de "groupes d'intérêt", éléments clairement identifiables à l'organisation capitaliste de la société indépendamment de toute appartenance confessionnelle.

posté le 07/06/2020 à 13h18 ( modifié le 08/06/2020 à 02h14 )

30/05/2020 - Dans le Texte - Covid19 : Pas de quartier pour les non-blancs

@Florac Emmanuel
Capitalisme et structuration raciale de la société sont nés ensemble, dans le même mouvement ; l'accumulation primitive avait besoin de décréter l'infériorité essentielle de certains peuples pour les esclavagiser ou les spolier. On ne peut donc pas traiter l'un sans l'autre : l'anticapitalisme sans l'antiracisme politique* est un couteau sans lame. Que les plus prolétaires soient toujours les plus négativement racisés n'est pas un hasard, il est obscène de le formuler par un "il se trouve que" qui fait mine d'ignorer les corrélations profondes qui rendent interdépendants ces deux phénomènes systématiquement associés (surexploitation et racisation négative). Par ailleurs Houria Bouteldja n'est pas fonctionnaire. Enfin, les formulations employées par Jean-Michel Guiet, ("l'actionnariat qu'on nomme "société civile" ou "groupes d'intérêts" , dont un des avatars est "lobby") ne comportent pas d'autre allusion antisémite que celle que vous convoquez vous-même pour les interpréter à votre convenance, et de manière assez abjecte.
* L'antiracisme politique se distingue justement de l'antiracisme moral (celui de Amazon et de Bank of America) en ceci qu'il propose une analyse causale de la structuration raciale de la société, analyse dans laquelle l'anticapitalisme et l'anti-impérialisme occupent une place centrale. C'est dire combien, de bout en bout de votre commentaire, vous tapez complètement à côté.

posté le 05/06/2020 à 10h40

22/06/2019 - Dans le Texte - L'Europe : en finir ou la changer ?

Ah tiens, voilà qui est singulièrement différent : voilà désormais que vous me reprochez ce que je "laisse entendre", que vous croyez pouvoir déduire de ce que je ne dis pas ("sans rien dire du reste") : reconnaissez que nous avons là tous les ingrédients d'un procès d'intention. Ma position dans cette émission consiste à animer un débat entre deux intellectuels qui ont des choses à dire sur ce qu'il faut faire prioritairement : ajouter (une institution démocratique) ou rompre (avec les institutions existantes). Je n'ai pas vocation à me substituer à la position des intellectuels que je reçois, et à édifier à leur place les modèles stratégiques d'émancipation ou d'amélioration de l'existant. Il ne s'agit pas de me soustraire à ma propre responsabilité intellectuelle, puisque je considère que mon rôle consiste également à fournir des contextualisations qui peuvent opérer un contrepoint critique à tel ou tel argument ; c'est le sens de mon article introductif, qui met en perspective la construction européenne comme la longue histoire d'un évitement de la démocratie, voire un stratagème pour la rendre impossible. L'attitude qui est la mienne pendant l'émission relève de la même démarche : inscrire les propositions dans le CONTEXTE où elles auraient à se réaliser, pour examiner leurs conséquences possibles. Il n'entre pas dans ce que j'estime être mon rôle, face à ces deux intellectuels fort conséquents, d'ajouter mes propres propositions aux leurs, qu'il convenait d'abord d'entendre, d'articuler et d'examiner.
Pour les éléments que vous reprochez à mon article, à propos de la BCE qui n'a pas vocation à se mêler d'impôts (en effet), je mettais en scène son rôle de porte-flingue, telle qu'elle le joua vis à vis de la Grèce, dès lors que le gouvernement grec s'avisa de mettre en oeuvre un programme anti-austérité. La Troïka n'y consentait pas, et l'arme de coercition consistait à couper le robinet des liquidités. Et l'on voit mal pourquoi la Troïka consentirait à quelque "mesure révolutionnaire" de gauche que ce soit, puisqu'elle est un appareil technocratique conçu pour empêcher que de telles mesures se puissent simplement concevoir.

posté le 24/06/2019 à 23h58

22/06/2019 - Dans le Texte - L'Europe : en finir ou la changer ?

@Jacques LEWKOWICZ : Dire que rien n'est possible sans rompre avec les traités ne consiste pas à dire que tout est réglé en sortant des traités. Je ne l'ai jamais dit, jamais écrit, jamais pensé. Vous me prêtez donc une position qui n'est pas la mienne, et que vous repliez en outre un peu hâtivement (et de manière fort condescendante, voire sexiste) sur des "a priori purement affectifs", comme si je n'étais pas capable d'une "réflexion argumentée" (dont tout mon travail, depuis des années, prouve, à tout le moins, que je m'y efforce avec constance).

posté le 24/06/2019 à 18h58

23/03/2019 - Dans le Texte - La Dignité ou la mort

@J. Grau : La réponse se trouve en effet dans le livre, où Ajari consacre de longs développements à la philosophie kantienne, d'où il ressort qu'il s'agit moins d'une contradiction que d'une conséquence assez... logique (ce qui est très kantien!). Je ne saurais trop vous recommander de prendre le temps de découvrir vous-même cet ouvrage.

posté le 02/04/2019 à 11h57

23/03/2019 - Dans le Texte - La Dignité ou la mort

Nous avons vérifié de notre côté ; tout est normal...

posté le 24/03/2019 à 14h07

26/01/2019 - Dans le Texte - Gilets Jaunes et gauche anti-capitaliste : que faire ?

@Catherine Richard : n'en faites pas une barrière de classe. Je vous lis semaine après semaine, quand vous postez des commentaires. Je vous écoute, vous comprends, et vous réponds souvent. Enseignante dans le 93, je ne suis guère impressionnée par les interactions avec des personnes qui ne me ressemblent pas. Mais l'interpellation par le physique - la fouine, le petit nez, tout ça : jamais. C'est une ligne que je m'impose et que j'impose à mes interlocuteurs.

posté le 26/01/2019 à 19h02 ( modifié le 26/01/2019 à 19h03 )

26/01/2019 - Dans le Texte - Gilets Jaunes et gauche anti-capitaliste : que faire ?

@Catherine Richard : un peu de self control, please. Je comprends que vous ayez des impulsions, des humeurs, des coups de colère. Mais vous ne serez pas lue en privilégiant ce mode de communication intempestif et brutal. En tout cas pas chez nous, où l'usage veut qu'on se parle (qu'on s'écrive) avec mesure (y compris dans l'usage des majuscules) - ce qui n'empêche nullement d'exprimer de très vifs désaccords. Je ne vais pas plus loin que la "fouine fouinassant" "avec ton joli nez ma belle" qui m'est manifestement adressé. Je ne souhaite pas qu'on s'adresse en ces termes à ses interlocuteurs par ici, qu'il s'agisse de moi ou d'autres.

posté le 26/01/2019 à 18h08

26/01/2019 - Dans le Texte - Gilets Jaunes et gauche anti-capitaliste : que faire ?

@thomas roulet : Mettre cet entretien en accès libre consisterait à nous tirer une balle dans le pied. Notre modèle économique est fragile, il suppose que des gens s'abonnent, motivés par des entretiens exceptionnels qu'ils ne peuvent trouver ailleurs (comme celui-ci). C'est justement parce qu'il est extrêmement précieux que nous devons d'abord le réserver à nos abonnés - et à ceux qui nous rejoignent à cette occasion. En attendant, l'astuce consiste (ponctuelle, et de dernier recours) à filer vos identifiants à vos proches - le seul problème est que lorsqu'ils se connectent avec vos identifiants, votre propre compte se déconnecte automatiquement. Et bien sûr, il faut encourager vos proches à s'abonner : faute de quoi de tels entretiens n'existeront tout simplement plus !

posté le 26/01/2019 à 17h11

26/01/2019 - Dans le Texte - Gilets Jaunes et gauche anti-capitaliste : que faire ?

@Ldpltr : les discours complotistes, les agressions sexistes ou racistes, bref, la part d'ombre du mouvement des Gilets Jaunes fait l'objet de nombreuses réflexions dans cet entretien ; on ne peut pas dire que nous les passons sous silence. IL faut tout de même insister sur un fait significatif : cette part d'ombre ne remonte plus dans les listes de revendications qui émanent des différents points de fixation des Gilets Jaunes. Cela semble signaler leur caractère relativement marginal dans le mouvement ; cela ne veut pas dire que ce n'est pas inquiétant, mais cela ne saurait constituer le coeur de l'analyse, puisque ce n'est pas le coeur du mouvement - ça ne correspond pas à son expression majoritaire lorsqu'elle se structure pour se faire connaître... Par ailleurs, il y aura d'autres émissions consacrées aux Gilets Jaunes, et bien des points pourront encore être examinés.

posté le 26/01/2019 à 17h06 ( modifié le 16/06/2020 à 15h57 )

26/01/2019 - Dans le Texte - Gilets Jaunes et gauche anti-capitaliste : que faire ?

@Jacques Quiniou : je ne saurais trop vous recommander d'écouter l'entretien en entier - vous semblez vous braquer sur certains propos de Kouvélakis (que vous mésinterprétez, par ailleurs : à aucun moment il ne conclut : "les Gilets Jaunes sont des ultralibéraux.", contrairement à ce que vous affirmez ; il signale une récupération possible par le logiciel néolibéral, c'est très différent) propos, qui, entendus et compris dans leur intégralité et leur intégrité ne devraient pas vous mettre dans un tel état de "hérissement". Respirez, poursuivez, vous verrez : c'est éclairant et mobilisateur.

posté le 26/01/2019 à 15h39

15/12/2018 - Dans le Texte - Décentrer l'Occident

@GaM : Hors-Série observe avec passion le mouvement des Gilets Jaunes ; mais notre spécialité n'est pas de couvrir l'actu (nous programmons nos émissions minimum trois semaines à l'avance !) ; aussi sommes-nous forcément un peu à contre-temps par rapport à cette actualité politique (cf l'édito en page d'accueil de notre site).

posté le 01/01/2019 à 21h21

15/12/2018 - Dans le Texte - Décentrer l'Occident

@Godile : vous n'avez manifestement pas compris la démarche de Bouteldja (et n'avez pas compris son livre si vous l'avez lu ; livre dont je vous rappelle qu'il est sous-titré : "Vers l'amour révolutionnaire" - il s'agit de lier les communautés, pas de les opposer !) Quand elle décrit le phénomène (avéré : c'est une réalité) de non-dénonciation d'un viol à l'intérieur d'une communauté racisée, elle DÉCRIT un fait. Elle s'efforce de l'ANALYSER. D'en comprendre les raisons. Elle n'a jamais prescrit une telle conduite. Vous ne comprenez pas que sa démarche est descriptive, et non prescriptive. Usez de vos lumières plutôt que de prétendre dénoncer l'obscurantisme que vous croyez percevoir chez autrui.

posté le 01/01/2019 à 21h20

17/11/2018 - En accès libre - Etre ou ne pas être anticapitaliste ?

@Luc Lefort : vous vous méprenez sur ma réaction lorsque Bernard Friot évoque son appartenance au communisme - appartenance que je connais de longue date, que je salue et considère avec un immense respect.

posté le 27/11/2018 à 18h08

17/11/2018 - En accès libre - Etre ou ne pas être anticapitaliste ?

@Catherine Richard : vous n'accordez donc aucun crédit au programme l'Avenir en commun qui précise désormais sa stratégie vis-à-vis des traités de l'UE sur le mode de la SORTIE de ces traités : soit une sortie concertée (plan A), soit une sortie unilatérale (plan B).

posté le 19/11/2018 à 18h54

17/11/2018 - En accès libre - Etre ou ne pas être anticapitaliste ?

@Jeremie Chapet : oui ! L'erreur nous a été signalée, elle ne se reproduira pas !

posté le 19/11/2018 à 11h38

17/11/2018 - En accès libre - Etre ou ne pas être anticapitaliste ?

@Catherine Richard : vous faire une opinion sur moins de 15minutes d'émission, ce n'est pas digne de vous, Catherine !!

posté le 18/11/2018 à 13h14

27/10/2018 - Aux Ressources - Les arts capitalistes de gouverner

@Morvandiaux : il semble que notre newsletter soit de plus en plus souvent identifiée comme un "spam" (chez Orange, c'est le cas depuis deux semaines) - je vous suggère d'aller chercher dans votre courrier indésirable, de sélectionner la newsletter que vous y trouverez probablement, et de l'identifier comme "désirable" dans votre logiciel de messagerie.

posté le 28/10/2018 à 16h54

08/09/2018 - Dans le Texte - Quelle crise de la masculinité ?

@Catherine Richard : dans mon introduction, je propose de nous réjouir de la "crise de la masculinité", et non pas de l'avancée des femmes ; si la masculinité est le sentiment d'une domination légitime, et si ce sentiment est en crise, c'est une bonne nouvelle. Je vous propose de réécouter ces 9 premières minutes pour vous en assurer. Quant à Francis Dupuis-Déri, il ne cesse de constater dans son ouvrage combien la domination masculine, dans les faits, est encore partout en vigueur ; je ne suis pas certaine qu'il ait des leçons de féminisme à recevoir.
Par ailleurs, l'usage des majuscules d'insistance n'a d'effet que s'il est utilisé avec parcimonie ; de manière trop systématique, il donne l'impression de quelqu'un qui crie sans relâche dans une petite pièce où nous sommes tout proches. On vous lit, on vous entend ; la discussion est plus aisée quand tout le monde s'écoute calmement.

posté le 22/09/2018 à 18h58

08/09/2018 - Dans le Texte - Quelle crise de la masculinité ?

@Malagate : en effet, sur l'affaire "du mec en haut de sa grue", je n'avais pas du tout suivi le dossier, je ne parlais que de l'effet de sympathie qu'avait provoqué en moi (à tort, je le reconnais tout à fait) l'image de ce père perché pour revendiquer ses droits à éduquer ses enfants. J'avais été manipulée, sans le savoir, et n'avais fait aucun effort pour y voir plus clair.
Pour "le coup de la nana à qui il suffirait de dire au jeune père"... je n'ai pas du tout voulu donner l'impression qu'il s'agissait d'une position facile, agréable et confortable. J'ai même été tout à fait explicite sur le fait que cela supposait "d'accueillir la guerre des sexes à la maison". La guerre des sexes, ce n'est pas une sinécure, il suffit d'entendre ce que les mots disent. De mon côté, je ne regrette pas de l'avoir menée quand il le fallait ; ce n'était pas agréable, mais ce fut extrêmement profitable, et d'un profit remarquablement durable. C'est juste pour dire que "le jeu en vaut la chandelle", si l'on peut parler de "jeu" dans ces affaires si conflictuelles.

posté le 12/09/2018 à 15h57

21/07/2018 - Aux Sources - Quand la France inventait la guerre contre le terrorisme

@marc gébelin : soyez assez aimable pour trouver des tournures à vos commentaires qui soient moins condescendantes. Et songez aussi, parfois, que la candeur - fût-elle surjouée - est l'un des meilleurs outils du bon intervieweur.

posté le 22/07/2018 à 23h46

14/07/2018 - Dans le Texte - Les temps modernes

Ah tiens, mon inconscient élitiste ? Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

posté le 14/07/2018 à 18h33

23/06/2018 - Aux Sources - Uber, auto-entrepreneurs et nouveaux prolétaires

@Patrice Urvoy : comme Raphaël l'a déjà précisé dans les commentaires, et comme je l'ai reprécisé moi-même, il y a eu un problème du côté du serveur où l'émission est chargée ; nous en avons averti les services concernés, mais en attendant le dépannage, nous ne pouvons rien faire de notre côté. Nous en sommes évidemment navrés - mais il reste la possibilité de regarder l'émission en ligne : c'est un circuit indépendant, et celui-là fonctionne très bien.
Le problème semble résolu depuis 19h. Par ailleurs, quand vous commentez pour signaler un dysfonctionnement, merci de consulter les commentaires précédents, pour voir si le problème n'a pas déjà été mentionné et s'il n'a pas trouvé d'explication.

posté le 23/06/2018 à 20h46 ( modifié le 24/06/2018 à 01h20 )

23/06/2018 - Aux Sources - Uber, auto-entrepreneurs et nouveaux prolétaires

@Claire Darricau : comme Raphaël l'a déjà précisé dans les commentaires, il y a un problème du côté du serveur où l'émission est chargée ; nous en avons averti les services concernés, mais en attendant le dépannage, nous ne pouvons rien faire de notre côté. Nous en sommes évidemment navrés - mais il reste la possibilité de regarder l'émission en ligne : c'est un circuit indépendant, et celui-là fonctionne très bien.

posté le 23/06/2018 à 17h57

19/05/2018 - Dans le Texte - Un salaire étudiant

Bonjour,
Nous ne pouvons pas mettre en accès libre les émissions dont la lutte a besoin (il faudrait que tout le site soit gratuit ! L'accès libre au nom de l'utilité publique est demandé pour chacun de mes entretiens !) ; en revanche, il vous est toujours possible, et nous vous y encourageons, d'extraire des morceaux d'émission à partir du fichier téléchargé sur votre ordinateur pour les diffuser dans les espaces militants où ces extraits sont susceptibles d'être utiles. Du moment qu'Hors-Série est cité, que le principe du site (indépendance financée par les abonnements) est rappelé, ça nous va !

posté le 20/05/2018 à 15h21

19/05/2018 - Dans le Texte - Un salaire étudiant

@Jeremie Chayet : ah oui, Didry, Bernard Friot ne cesse d'en faire la réclame :-) ! Il va falloir que je me penche là dessus.

posté le 19/05/2018 à 17h26

24/03/2018 - Dans le Texte - La classe ouvrière

@Evelyne Reberg : je crois que vous avez raison. Je l'ai senti à l'issue de l'entretien, et l'ai beaucoup regretté. Il ne s'agissait pourtant pas d'avoir un "plan à tenir" (je n'en ai aucun en particulier, j'épouse toujours l'ordre qui m'est proposé par mon interlocuteur) ; il s'agissait de trouver le bon tempo, et cette fois je ne l'ai pas trouvé.

posté le 02/04/2018 à 01h55

17/02/2018 - Dans le Texte - La politique des tuyaux

Vous avez raison, lalberio, ce n’est pas très sérieux, et ce n’est pas à l’avantage de notre trésorerie... Nous n’avons hélas guère plus d’interlocuteur que vous depuis que la refonte du site d’@si, chantier épique et largement dysfonctionnel pour l’instant, à noyé tout l’équipage d’@si dans une surcharge de travail qu’ils n’en finissent plus d’écoper... Il faut, comme vous dites, taper du poing sur la table (et espérer que nous serons entendus dans cette ambiance peu propice au dialogue...)

posté le 19/02/2018 à 14h39

30/12/2017 - Diagonale Sonore - Chant inuit aujourd'hui

Bouleversant! Merci à vous deux.

posté le 04/01/2018 à 22h03

16/12/2017 - Dans le Texte - La société autophage

@Aubépine : merci pour cette référence. Après vérification, Jappe non plus ne cite nulle part Michel Henry. Il semble en effet qu'il ait été largement ignoré...

posté le 01/01/2018 à 19h15

16/12/2017 - Dans le Texte - La société autophage

@Marc Gébelin : Une telle constance dans l'art d'être odieux vous fait recevoir ce soir la palme de l'abonné le plus désagréable de Hors-Série ! Avec nos compliments ;-) !

posté le 17/12/2017 à 21h14

18/11/2017 - Dans le Texte - Philosophie de la violence

@Oblivion : ah oui, vous avez raison ! Le "t" n'apparaît que pour le féminin. Au pluriel ça donne "cois" (je pourrais tenter une excuse en disant que j'ai fait du semi-inclusif, mais c'est pas vrai : je me suis juste trompée :-) ! ). Je corrige de ce pas. Merci de votre vigilance.

posté le 17/12/2017 à 13h20 ( modifié le 17/12/2017 à 13h23 )

16/12/2017 - Dans le Texte - La société autophage

@ Yanne : (Smiley joues rouge sourire super content) - merci !

posté le 16/12/2017 à 18h39

09/12/2017 - Aux Ressources - Cinéma : un homme est un homme

@Felix d : On rappelle, pour la défense, que Arnaud Desplechin (vivement - et je pense, injustement - critiqué dans cette émission) a été longuement et admirablement interrogé par Murielle Joudet lors d'un de ses premiers Dans le film. On rappelle que Jean-François Rauger (programmateur de la cinémathèque) est sans doute l'invité le plus récurrent de tout le site - je ne sais même pas dire combien d'émissions il a faites ici tant elles ont été nombreuses. On rappelle également que Godard (également accusé dans cette émission), a fait l'objet d'un vibrant hommage à l'occasion du Dans le film consacré au Mépris... Je comprends qu'on puisse désirer répondre aux propos parfois à l'emporte pièce de Geneviève Sellier ; mais on ne saurait dire que la "défense" (c'est-à-dire la parole de ceux qui sont ici accusés) est inaudible par chez nous.

posté le 12/12/2017 à 20h14

18/11/2017 - Dans le Texte - Philosophie de la violence

@Fulub : votre problème est très énigmatique ! Avez-vous bien vérifié que vous étiez connecté (et pas seulement abonné) au site au moment de visionner ? Si oui, avez-vous testé en passant par un autre navigateur ? En tout cas, vous êtes le seul abonné à nous signaler ce problème.

posté le 19/11/2017 à 15h38

21/10/2017 - Dans le Texte - Médiarchie

@delphine b : si c'est une émission sur l'urgence écologique et la question de sa prise de conscience, je ne saurais trop vous recommander de visionner celle que j'ai faite avec Pablo Servigne : http://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2017-01-21/L-effondrement-qui-vient-id211...
Pablo vient d'ailleurs de sortir un nouvel ouvrage qui me tente bien, mais ça freine un peu autour de moi pour une nouvelle invitation ("parce qu'on l'a déjà reçu il n'y a pas si longtemps"...).
Et sinon, en passant : "si on veut pouvoir accélérer la prise de conscience, il faudrait pouvoir comprendre ce qui l'a vraiment empêchéE" (on accorde avec le COD lorsqu'il précède l'auxiliaire avoir ; je ne me permets de vous le signaler que parce que vous aviez l'air d'avoir envie de retrouver la règle :-).

posté le 02/11/2017 à 19h38

21/10/2017 - Dans le Texte - Médiarchie

@Maryse : sur le dernier point que vous soulevez : l'offre récente de la Presse Libre... S'il faut l'interpréter comme réaction face au risque de captation des ressources financières par Le Média, il convient d'apporter cette précision : La Presse Libre existe depuis plus d'un an maintenant, et la seule chose qui a changé, c'est que Médiapart - que nous invitions à rejoindre LPL depuis le début - vient enfin de s'y associer techniquement. Par peur de voir ses ressources menacées par Le Média ? C'est peu crédible : l'offre de Médiapart est vraiment très différente, essentiellement consacrée à l'écrit, et par ailleurs, la décision de Médiapart de rejoindre LPL est très antérieure à l'annonce de la création du Média : il a fallu plusieurs mois de programmation pour pouvoir coordonner les opérations de paiement entre les différentes interfaces. L'offre actuelle de LPL est donc surtout l'occasion d'informer sur le nouveau bouquet disponible, incluant Médiapart - et informant tous ses abonnés (hyper nombreux !) - de l'existence des autres sites indépendants disponibles dans le bouquet. Rien à voir avec le Média, donc. Mais excellente nouvelle pour Hors-Série, désormais associés à de très gros vaisseaux susceptibles de lui assurer de la visibilité et de l'affluence...

posté le 28/10/2017 à 11h53

21/10/2017 - Dans le Texte - Médiarchie

Bonjour Maryse, c'est amusant que vous croyiez ressentir (sans les "entendre") "des réserves implicites", voire de la "frustration" de ma part vis-à-vis de la FI. Voilà pour le moins des interprétations bien projectives ! J'ai vis-à-vis de la FI à la fois beaucoup de curiosité et de vigilance critique : en tant que "friotiste", comme vous, j'estime que le projet de la FI n'est tout simplement pas assez anti-capitaliste. C'est une analyse politique, pas une frustration personnelle. Et en tant que professionnelle d'un média indépendant, j'ai vis à vis du projet du Média beaucoup de curiosité, et bien sûr aussi des réserves critiques (et pour le coup, elles ne sont pas implicites : je les ai exprimées ici et là sur les réseaux sociaux, où nous ne nous fréquentons peut-être pas, aussi je vous les reformule ici). Pour le Média, donc : on attend de voir, bien sûr. Ma préoccupation du moment porte sur plusieurs aspects : je m'inquiète un peu de l'opacité et du déni entretenus autour de la nature réelle du projet. A l'évidence, c'est un média qui s'appuie - à l'heure actuelle - sur les réseaux et les ressources de la France Insoumise (ce qui n'a rien de répréhensible en soi). Mais alors pourquoi ne pas l'assumer ? La manière dont Sophia Chikirou s'évertue à clamer partout que "non, ce n'est pas le média de Mélenchon" (sachant qu'elle-même est la chargée de communication de Mélenchon), en se targuant d'avoir obtenu les signatures d'un Poutou ou d'une Filipetti pour prouver que, décidément, "ce n'est pas le média de la France Insoumise", me paraît relever d'une stratégie de communication un peu trop déclamatoire pour être transparente. Le déni sur les médias alternatifs qui ont préparé la voie à ce type de projet est également préoccupant : Rossigneux affirmant que sur ce créneau (humaniste, progressiste, féministe, antiraciste, écologiste), il n'y a "rien" (aucun média) - avant de rectifier "il n'y a rien d'audiovisuel" (c'est toujours aussi faux) révèle des formes d'ignorance (dans les deux sens du terme) assez préjudiciables à la qualité de leur projet. Il n'y a certes pas de média DE MASSE. Mais alors c'est un autre type de préoccupation qui me vient : vouloir à tout prix devenir un média de masse, c'est courir le risque d'en rabattre beaucoup sur la puissance subversive des discours qu'on pourra porter... Il est bien de vouloir massifier son audience ; mais si c'est au prix d'y perdre toute puissance critique, il n'est pas certain qu'une alternative sérieuse pourra s'y élaborer. Et l'on retombe sur l'analyse politique de départ : tout ceci (la FI comme le Média) risque d'être assez inoffensif, si l'un et l'autre s'en tiennent à des protestations cosmétiques sans s'attaquer au nerf - le capitalisme.

posté le 25/10/2017 à 11h26 ( modifié le 26/10/2017 à 12h16 )

16/09/2017 - Dans le Texte - Vaincre Macron

Pour ce qui est du patronat comme entité non homogène, ça n'a pas été restitué pendant l'entretien mais dans le livre c'est très clair : la distinction est tout à fait claire entre les différentes formes de patronat, avec développement sur l'auto-exploitation des patrons de TPE/PME. Pour ce qui est de Stiegler, sa proposition de revenu contributif est hélas parfaitement conforme aux desiderata du capitalisme (ne déterminer la qualité de producteur de valeur qu'en fonction des emplois effectivement occupés dans l'économie capitaliste), et si Bernard affirme qu'il n'y "connaît rien au travail", ça n'a justement rien à voir avec le fait d'avoir travaillé ou non dans le privé mais bien parce que la théorie de Stiegler ignore les enjeux politiques de la définition du travail selon les rapports de force de la lutte de classes.

posté le 18/09/2017 à 14h04

16/09/2017 - Dans le Texte - Vaincre Macron

@Damien : Je pense en effet que la technique de l'écoute morcelée avec prise de notes est tout à fait indiquée pour bien saisir les enjeux dont Bernard parle. En complément de la lecture du bouquin, bien sûr.
Pour ce qui est d'Amargi, le texte n'est pas édité, mais une captation vidéo du spectacle est disponible, ici : https://www.youtube.com/watch?v=71TXQQVpG0Q
Naturellement, la captation vidéo ne rend pas justice au spectacle (le théâtre n'est jamais fait pour être filmé :-/ !), mais ça vous permettra quand même de comprendre un peu de quoi il retourne...

posté le 17/09/2017 à 14h53

16/09/2017 - Dans le Texte - Vaincre Macron

@lalberio : Comme je l'ai expliqué à plusieurs reprises dans les commentaires de mes différentes émissions, je raréfie les entretiens sur la fiction ; parce qu'ils se prêtent beaucoup moins bien au type d'entretien que je cherche à faire (un romancier livre toute son oeuvre dans ses pages, et n'est pas forcément demandeur de commenter ou prolonger ce travail par une forme orale discursive très développée : il n'a pas un message à faire passer, il écrit, c'est tout). Par ailleurs, il faut être honnête : je "fais" une fiction par an sur Hors-Série, et ce sont mes entretiens les moins regardés : notre public n'est pas massivement demandeur de ce type d'entretien. Alors que les essayistes sont très demandeurs, et très demandés.
Et je ne vois pas du tout pourquoi l'émission porte mal son nom : essai ou fiction, c'est bien le texte qui est le support de notre discussion.

posté le 16/09/2017 à 18h49

24/06/2017 - Dans le Texte - Sortir de l'imposture sécuritaire

@Laurent Kloetzer : je regrette que vous ayez l'impression que "j'essaie de faire dire" à mon invité des choses qu'il ne voudrait pas dire. Sur le lien entre néolibéralisme et sécuritarisme, il le propose lui-même dans son ouvrage, par exemple ici : "L'idéologie néolibérale tend à transformer le procès pénal en outil de gestion coercitive de la déviance. Cette déformation n'est nullement le fruit d'un plan concerté, mais la conséquence mécanique de l'instauration de cette société de concurrence dans laquelle les différentes structures garantissant à l'individu la satisfaction de ses besoins sociaux fondamentaux sont progressivement démantelées, plongeant dans l'insécurité sociale une part toujours plus importante de la population ; [...] les politiques économiques néolibérales sont à l'origine de comportements déviants qui vont être confrontés à la régulation pénale par l'effet de l'effondrement ou de la disqualification des autres formes de régulation" (Sortir de l'imposture sécuritatire, p.32).
Quand je l'interroge sur ce lien, cette "conséquence mécanique", pour examiner plus avant quel type de causalité il peut y avoir entre néolibéralisme et sécuritarisme, je "n'essaie pas de lui faire dire des choses", je l'encourage à approfondir à partir des pistes qu'il donne lui même. Son analyse est déjà politique - n'essayez pas de (vous faire) croire que c'est moi qui politise à outrance son propos.

posté le 03/07/2017 à 15h23

24/06/2017 - Dans le Texte - Sortir de l'imposture sécuritaire

Bonjour Damien, voici deux réponses :
La ligne des Dans le texte s'oriente majoritairement vers les essais parce qu'ils permettent un véritable entretien avec l'auteur (un(e) essayiste excelle en général à développer à l'oral son propos : c'est un prolongement naturel de son travail d'écriture). Ce qui est moins le cas avec un(e) romancier(e) : dans la fiction tout est dit, il n'y a pas de commentaire à ajouter - pas de la part de l'auteur(e), en tout cas. J'ai trop souvent buté sur des réponses autour de "l'inspiration", "c'est comme ça", "je ne sais pas ce qui me traverse quand j'écris" pour me laisser facilement tenter par un entretien autour d'une fiction. Je le fais tout de même, une fois par an, pour rendre justice à mes passions (j'adore les romans !), mais c'est un exercice très casse-gueule (et moins recherché par nos abonnés, il faut bien le dire : les émissions sur les fictions sont moins regardées).
Pour mon entretien avec Houria Bouteldja je distinguais le registre littéraire - à la poursuite d'une forme de vérité - et le registre politique (à la poursuite d'une forme d'action). Je n'ai pas employé le terme de "morale", qui n'est guère de mon vocabulaire. Ce qui me pousse à dire ça est une intuition toute subjective, nullement étayée par quelque théorie que ce soit, résultant simplement de ma fréquentation des textes... Sentez-vous très libre de me contredire !

posté le 25/06/2017 à 22h24

24/06/2017 - Dans le Texte - Sortir de l'imposture sécuritaire

Ah flûte la coquille :-( !!! Merci pour votre vigilance... Et vos remerciements !

posté le 25/06/2017 à 11h36

27/05/2017 - Dans le Texte - Pleins pouvoirs à la police ?

@Fulub : Pour info : nous allons poursuivre ce débat sur l'état d'urgence à Hors-Série. Mon prochain invité est Vincent Sizaire, magistrat, auteur de Sortir de l'imposture sécuritaire, paru à la Dispute en 2016. L'émission sera mise en ligne dans la deuxième quinzaine de juin.

posté le 08/06/2017 à 17h03

27/05/2017 - Dans le Texte - Pleins pouvoirs à la police ?

@Damien et Padici : lien corrigé dans la "trousse à outils" (merci pour votre vigilance !)
Là normalement ça marche.

posté le 30/05/2017 à 23h29

27/05/2017 - Dans le Texte - Pleins pouvoirs à la police ?

On est en train de refaire un export (pour corriger l'atroce faute d'orthographe dans l'un des cartons). On va contrôler le "poids" du nouveau fichier pour essayer de vous fournir du plus léger ;-) !

posté le 27/05/2017 à 16h25

06/05/2017 - En accès libre - Osons causer dans l'entre-deux tours

@Elvin : il s'agit de cette tribune : http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/04/20/mathieu-burnel-et-julien-coupat-se-rendre-ingouvernable-est-une-necessite-vitale_5114010_3232.html

posté le 12/05/2017 à 18h30

06/05/2017 - En accès libre - Osons causer dans l'entre-deux tours

@gerard Faure : les interruptions dans le flux vidéo sont liées à la qualité de votre débit internet ; en cas de faible débit, on ne peut que vous conseiller de télécharger le fichier de l'émission, pour la regarder confortablement et sans coupure.

posté le 09/05/2017 à 12h28

06/05/2017 - En accès libre - Osons causer dans l'entre-deux tours

@Benjamin Lagues : vous n'êtes pas le seul à avoir tiqué devant cette hypothèse provocante, que je ne lançais que pour susciter les réponses contradictoires qui ont été formulées en plateau et que vous complétez ici même. Merci par ailleurs d'avoir compris que je n'avais pas l'intention de renvoyer dos à dos les deux projets politiques, dont je sais bien qu'ils ne s'équivalent pas. Pour l'heure, c'est désormais face au projet Macron qu'il faut lutter - je sors de la manif qui s'est déployée aujourd'hui à Paris, cernée d'un important dispositif policier ; ça va être tendu.

posté le 08/05/2017 à 16h36

06/05/2017 - En accès libre - Osons causer dans l'entre-deux tours

@Manuel Meyer : je ne peux pas croire que vous soyez assez sot pour interrompre le visionnage lorsqu'une question (en effet provocante) est posée sans attendre d'avoir entendu la réponse (évidemment contradictoire) qui lui a été faite. Par ailleurs j'ai reçu beaucoup d'intellectuels critiques de Mélenchon et de son projet ; vous ne trouverez pas ça sur sa chaine youtube. Quand je reçois des jeunes qui le soutiennent c'est par leur gauche que je les "critique" ou interroge - cortège de tête, comité invisible et tutti quanti. Un jour, peut-être, comprendrez-vous en quoi consiste le principe des entretiens critiques que je m'efforce de construire.

posté le 07/05/2017 à 11h54

06/05/2017 - En accès libre - Osons causer dans l'entre-deux tours

@Ghani_nyjny : à vrai dire, je n'ai même pas songé à aborder cette question (ni pendant l'enregistrement, ni pendant ma préparation)... Désolée si vous en êtes frustré(e) !

posté le 06/05/2017 à 20h35

22/04/2017 - En accès libre - Pour un féminisme de la totalité

Je vois que les affects de la politique immédiate s'invitent dans le fil de ces commentaires ; je comprends et partage votre nausée. Pour ce qui est du programme des émissions, pour samedi prochain, nous restons sur l'agenda fixé : Diagonale sonore sur le rap. Mais pour le samedi d'après, le 6 mai (veille du second tour), je fais une émission spéciale avec l'équipe d'Osons causer, où nous reviendrons sur leur travail en tant que media d'intervention dans la campagne politique. Et nous aborderons évidemment cette nasse politique où nous nous trouvons piégés maintenant.

posté le 25/04/2017 à 11h52

22/04/2017 - En accès libre - Pour un féminisme de la totalité

Allons, Gomine : sur mes 10 premières émissions, je reçois quatre femmes. 40%, je vous accorde que ce n'est pas la parité, mais c'est tout de même honorable. Et sur un site où (à l'époque) 100% des interviewers sont des intervieweuses, et pas du genre "potiche", ça fait pas mal d'indicateurs favorables.

posté le 23/04/2017 à 17h25

18/03/2017 - En accès libre - La peur du peuple

@ignami : c'est vrai qu'on peut avoir l'impression que l'entretien consacre peu de temps au livre en lui-même. Je tiens à préciser cependant que toutes les questions que je pose à Francis Dupuis-Déri sont des problématisations élaborées à partir de ses propos dans le livre ; c'est, comme toujours, un entretien qui se veut "dialectique", qui part du livre pour examiner ses présupposés ou les enjeux qu'il lève (et qui épargne à l'auteur d'avoir à livrer le discours promotionnel habituel, consistant souvent à réciter une forme ultra-concentrée du livre). A Hors-Série, on a tendance à considérer que l'entretien ne se substitue pas au texte : il l'accompagne, le prolonge, l'augmente, mais il a vocation à encourager les abonnés à lire eux-mêmes le livre. Et par ailleurs, Francis Dupuis-Déri s'est lui-même déclaré très satisfait de cet entretien ; je ne crois pas qu'il ait été frustré par la forme qu'il a pris, au contraire !

posté le 19/03/2017 à 18h03

11/02/2017 - Aux Sources - To vote or not to vote

@JP77 : juste une précision, pour répondre à votre désarroi devant "ces intellectuels qui annoncent s'abstenir" , et parmi lesquels vous citez Lordon. C'est méconnaître sa position concernant la présidentielle 2017, pour laquelle il annonce un soutien pour Mélenchon (avec réserves et précautions d'usage). A voir et à entendre ici : https://www.youtube.com/watch?v=zQiLa3nS6jc.

posté le 13/02/2017 à 12h05

21/01/2017 - Dans le Texte - L'effondrement qui vient

@Cedric Stephany : cet appel de la rupture, immédiate, avec la forme de vie qui est la mienne (urbaine, connectée), je l'ai ressenti, souvent - bien avant la lecture de Pablo Servigne, d'ailleurs, et de plus en plus souvent depuis que je l'ai lu. Mais il entre en contradiction avec les formes de lutte dans lesquelles je m'inscris, et qui sont, elles aussi, des appels à rompre avec notre aliénation contemporaine. Quitter la vie connectée, c'est mettre un terme à Hors-Série, qui est un outil de diffusion d'outils critiques, destinés à armer les consciences contre le monde qui nous assujettit, et qui périclite à nos dépens. Quitter la ville, c'est quitter ma compagnie théâtrale, avec laquelle nous poursuivons depuis plus de dix ans l'aventure d'un théâtre politique lui aussi conçu pour armer les consciences… C'est, sans doute aussi, quitter mon poste d'enseignante (en BTS audiovisuel, formation qui n'aura strictement aucun sens d'ici quinze ans, mais qui actuellement, est un lieu décisif pour les jeunes générations). Bref : rompre avec tout cela, c'est rompre avec toutes mes formes d'engagement dans des luttes qui continuent de me sembler essentielles, y compris dans la perspective d'un effondrement imminent. Le papier de Pablo Servigne, dans le dernier numéro du Crieur, soulève assez bien cette question des contradictions qui travaillent ceux-là même qui documentent l'effondrement : ils sont hyper connectés, se documentent sur Internet, se déplacent en TGV, communiquent entre eux à travers toute la terre… Et savent bien qu'ils sont ultra-dépendants d'outils dont ils seront condamnés à se priver d'ici peu, puisqu'ils prédisent eux-mêmes leur fin prochaine. La rupture immédiate pourrait sembler alors relever d'un survivalisme bien solitaire, et au fond, égoïste…

posté le 22/01/2017 à 13h16

21/01/2017 - Dans le Texte - L'effondrement qui vient

@Doisneau Anne-Gaëlle : s'agissant de mon "optimisme", je ne le cultive que par devoir moral. Je ne me vois pas élever mon fils dans la certitude d'une fin violente, et imminente. On ne peut pas élever un enfant comme ça. Je peux le préparer à la lutte, pas le conditionner à ne concevoir que la tragédie comme horizon. Ce n'est pas, d'ailleurs, pour lui ménager une bulle d'enfance bercée d'illusions - cette bulle a définitivement éclaté en 2015. C'est, me semble-t-il, notre responsabilité d'adultes, d'éduquer les générations futures dans le sens d'un avenir possible. Sinon, nous ferons de nos enfants des barbares, avant qu'ils aient eu le temps d'expérimenter quoi que ce soit.

posté le 21/01/2017 à 18h32

21/01/2017 - Dans le Texte - L'effondrement qui vient

@Franck Rigaud : c'est amusant de vous voir me donner du "chère Judith" une fois que je vous ai répondu, tandis que votre premier commentaire se dispensait allègrement de toute forme de courtoisie. Et cherchait même, vous ne le nierez pas, l'offense ; en parlant "d'inventer l'eau tiède", s'agissant du travail de Pablo Servigne, qui recense et synthétise d'innombrables travaux scientifiques prélevés dans divers champs disciplinaires, et étudie également les réactions observées depuis, en effet, plusieurs décennies, devant ces bilans qui s'accumulent et qui pourtant ne se traduisent par aucun changement de cap, vous n'êtes pas seulement grossier. Vous sous-estimez l'impact de ses travaux - qui parviennent à une audience qui peut être décisive pour cette cause. Et vous êtes outrecuidant, parce que l'impulsion première qui vous pousse à poster ce commentaire vise essentiellement à faire étalage de votre "longueur d'avance". C'est bien noté : vous saviez tout ça bien avant nous, et nos affects vous inspirent bien du mépris - nous voilà informés. Apprenez à votre tour que nous n'avons pas conçu cet espace de commentaires pour y recueillir ce genre de témoignage bilieux.

posté le 21/01/2017 à 18h26

21/01/2017 - Dans le Texte - L'effondrement qui vient

Nous avons ménagé à l'issue pacifique et sereine une grande place, parce que c'est la seule manière de lui laisser une chance d'advenir : si chacun est convaincu que ce sont les conduites violentes qui l'emporteront systématiquement, alors chacun en effet s'achemine vers la violence, la privilégie et la provoque - et ce sont en effet les conduites violentes qui l'emportent. Si les peuples, au contraire, sont de plus en plus préparés à l'hypothèse de leur capacité à s'auto-organiser dans des petits systèmes résilients et relativement pacifiques, alors ces petits systèmes résilients ont des chances d'advenir, de se multiplier, et de faire face aux chocs. Le sujet est délicat, parce que la manière dont on en parle détermine les conduites qui en résultent.

posté le 21/01/2017 à 18h15

21/01/2017 - Dans le Texte - L'effondrement qui vient

Allons bon : les philosophes des siècles précédents ont médité sur la fin prochaine des énergies fossiles sur lesquelles est bâtie la civilisation techno-industrielle d'aujourd'hui ? Ils ont médité sur un réchauffement climatique à l'échelle du système-Terre avant même que l'anthropocène ait débuté ? Votre commentaire, sinon amer, est absurde, et il faudrait en dire plus sur cette "eau tiède" que vous croyez voir couler ici (et votre "croyance" ici vous maintient dans un déni qu'il faudrait interroger).

posté le 21/01/2017 à 15h47

05/11/2016 - Dans le Texte - Les affects de la politique

@Christophe Totel : vous m'interpellez sur la nécessité de faire de l'éducation populaire sur la création monétaire : c'est exactement ce que je fais ! Nous jouons un spectacle qui s'appelle Amargi, antitragédie de la dette, à la Manufacture des Abbesses à Paris… Nous venons de le jouer pendant 8 semaines, et nous le reprenons en janvier, du 2 au 24 janvier. Si vous avez l'occasion, si vous êtes parisien ou francilien, n'hésitez pas : on peut réserver par ici : http://www.manufacturedesabbesses.com/reservations-theatre-paris-piece-amargi_reservations-291-6.html.

posté le 11/12/2016 à 13h18

05/11/2016 - Dans le Texte - Les affects de la politique

Nous avons soumis la question à Frédéric Lordon, qui nous a répondu ceci que nous vous copions-collons :
C'est toujours la grande question. Ma réponse c'est : éviter Spinoza direct, risque d'hydrocution trop important. Un très bon livre d'accès incident à l'oeuvre, peut-être le meilleur, est celui de Yves Citton, "L'Envers de la liberté" (Editions Amsterdam). Sinon Ariel Suhamy a écrit un très bon "Spinoza, pas à pas" (Ellipses) qui est une lecture progressive de l'Ethique (mais déjà un peu plus difficile). Dans un autre registre, beaucoup plus folâtre, de la promenade totalement buissonnière, le même a écrit un "Spinoza par les bêtes" (oui !) qui est formidable. On peut aussi se laisser entraîner par le merveilleux "Spinoza. Philosophie pratique" de Deleuze. Enfin Pierre-François Moreau avait rédigé il y a longtemps un excellent "Spinoza" aux éditions "Ecrivains de toujours", mais il n'est peut-être pas très facile à trouver. Et puis dès que vient l'envie, il faut plonger !"

posté le 08/11/2016 à 15h27

05/11/2016 - Dans le Texte - Les affects de la politique

Gauthier R : nous n'avons utilisé ni votre regard, ni aucune de vos interventions, parce que nous ne comprenons pas ce qu'elles signifient. Les innombrables liens que vous avez postés sur la page FB de Hors-Série ne nous ont jamais semblé en rapport avec les entretiens dont il était question ; nous n'avons pas pour habitude de diffuser des choses que nous ne comprenons pas.

posté le 07/11/2016 à 19h42

05/11/2016 - Dans le Texte - Les affects de la politique

Pour ce qui est des images d'abattoir qui apparaissent pendant l'entretien, je les ai découvertes, comme vous, en visionnant l'entretien (une fois monté, et en ligne). Comme vous, je ne supporte pas de les voir ; j'ai donc détourné les yeux aussi longtemps que nécessaire. Et cette expérience-même (apercevoir ce que je refuse de voir, et qui est vrai pourtant, et qu'on veut me montrer en sachant que je ne veux pas les voir, parce qu'elles portent une vérité dont je refuse la figuration), cette expérience-même, donc, est si instructive, si étroitement en rapport avec ce dont nous parlons (la puissance affectante des images, et leur limite : on les refuse si elles nous affectent trop), que je considère, in fine, que ce choix de montage est hautement pertinent, justement parce qu'il est hautement dérangeant. (Et pourtant, je subodore qu'en la matière, il y a bien pire…).

posté le 07/11/2016 à 16h16

05/11/2016 - Dans le Texte - Les affects de la politique

Si, mais sa révolte ne "peut" pas grand chose… Elle ne pourra guère produire d'effet dans le monde (sauf s'il trouve moyen de la manifester).

posté le 05/11/2016 à 17h05

05/11/2016 - Dans le Texte - Les affects de la politique

Oups, désoléE - trop d'émotions !

posté le 05/11/2016 à 13h35

01/10/2016 - En accès libre - A gauche de la présidentielle

Bonjour à tous,
Vous êtes quelques uns à exprimer le désir que J.L. Mélenchon soit reçu pour que certains points soulevés dans ce débat soient discutés directement avec lui ; ce serait en effet extrêmement souhaitable. Comme vous vous en souvenez sûrement, notre premier rendez-vous (au printemps dernier) a été manqué : JLM ne s'est pas présenté le jour du tournage, il avait pris un autre engagement, sans que son équipe ne nous en prévienne en amont. Nous en avions été très contrariés, et nous l'avions fait savoir (ce qui n'avait pas beaucoup plu dans son équipe). Depuis, après avoir laissé couler de l'eau sous les ponts, j'ai renouvelé mon invitation pour le recevoir : il est évidemment toujours le bienvenu à Hors-Série. Mais hélas, plus personne ne me répond : il semblerait que nous soyons "fâchés", ce que je regrette...

posté le 11/10/2016 à 11h35

03/09/2016 - Dans le Texte - Voyage de classes

@Godile : sans doute mes intonations et accentuations révèlent-elles mon origine sociale. Je n'ai pas grandi dans le 16ème, mais dans le 17ème arrondissement parisien (un peu plus mélangé, mais bourgeois tout de même). Depuis, mes expériences de vie m'ont amenée en bien des endroits où on parle autrement. J'enseigne dans le 93 depuis quinze ans ; mais on ne refait pas sa langue. Attention toutefois à ne pas confondre les marqueurs intonatifs de mon origine sociale avec un "ton condescendant" : c'est un cas typique de projection de la violence symbolique (vous projetez une forme de mépris que je n'éprouve nullement : pourquoi aurais-je de la condescendance avec un sociologue qui a mille compétences que je n'ai pas, ou pour mon public que j'estime assez pour lui proposer des émissions de haut vol ?). C'est aussi un peu "violent" de qualifier de "chochotte" (évaluation nettement péjorative) une forme orale qui ne trahit qu'une origine, et non une position. Serais-je donc coupable d'être née où je suis née ? Mes positions politiques et professionnelles (toutes engagées dans la solidarité avec la cause des "dominés") ne vaudraient rien, ne signifieraient rien, en regard de ma coupable naissance en milieu bourgeois ? Voilà un essentialisme bien violent, bien fatal, auquel je préfère, évidemment, l'existentialisme : on est ce qu'on fait, ce qu'on devient en le faisant.

posté le 13/09/2016 à 12h31

03/09/2016 - Dans le Texte - Voyage de classes

Oups ! C'est corrigé.

posté le 07/09/2016 à 10h30

16/07/2016 - Diagonale Sonore - Moondog

Ouch! Merci Amaury, Sylvain, Raphaëlle! Merci Raphaël !
Merci, Moondog.

posté le 17/07/2016 à 16h43

09/07/2016 - Aux Ressources - La face cachée du Comité invisible

@Robin Gontier : Mathieu Burnel est invité à Hors-Série depuis plus d'un an (pour un Dans le texte sur A nos amis). A chaque fois qu'on se croise "en vrai", il est chaleureux et tout à fait partant, et puis quand il s'agit de finaliser par mail, il diffère ou ne répond carrément plus. Disons donc qu'il est assez insaisissable, et qu'on le regrette beaucoup !

posté le 09/07/2016 à 17h01

09/04/2016 - En accès libre - Vers l'amour révolutionnaire

@Manuel Meyer : Frédéric Lordon a en effet plusieurs fois appelé à la convergence des luttes avec les quartiers populaires, avec les "jeunesses ségréguées" comme il disait jusqu'à présent. Mais il a parlé pour la première fois explicitement et publiquement (à ma connaissance) du "racisme" comme problème majeur mercredi dernier (le 20 avril 2016), lors de la réunion à la Bourse du travail intitulée "L'étape d'après". Il y a dénoncé, je cite de mémoire, les "deux grandes violences de l'époque : la violence du capital, et la violence du racisme identitaire".
Vous voici éclairé :-) !

posté le 23/04/2016 à 19h02

09/04/2016 - En accès libre - Vers l'amour révolutionnaire

@Damien : Non, je ne réécrirai pas ce texte tel quel aujourd'hui. Ma position a évolué. D'abord au contact de femmes articulant discours féministe et port du voile (lequel prenait des significations diverses pour les unes et les autres), ensuite au contact de discours anti-voile qui m'ont semblé relever de plus en plus d'une injonction agressivement intégrationniste, et au fond, raciste. Je ne pouvais plus me reconnaître dans le camp des "critiques" du voile s'il prenait cette tournure purement islamophobe, même si mon propre logiciel féministe me mettait dans une relation difficile avec le voile. J'en suis là aujourd'hui, à mi-chemin (je ne suis pas fan du port du voile, mais je ne militerai pas à l'heure actuelle - et vu le contexte - pour une extension de son interdiction au delà des collèges et des lycées). J'aimerais plus généralement qu'on évite de s'étriper sur ce symbole bien commode (en termes de diversion par rapport aux débats majeurs du moment) et qu'on foute la paix aux musulmans.

posté le 23/04/2016 à 11h57

20/02/2016 - En accès libre - Cyborg

@Nicole Molinier : pouvez-vous me préciser lequel des mes énoncés vous fait penser que je serais "tombée dans le piège de l'idolâtrie techno-scientifique"? (il importe ici d'argumenter sur le terme d'idolâtrie).

posté le 12/03/2016 à 16h42

05/03/2016 - En accès libre - Le franc-tireur du journalisme

Bonjour Sleepless,
Vous avez bien fait de râler ; après une recherche dans notre mailing des invitations à assister à des enregistrements, je découvre que votre adresse mail n'y figure pas. Bug de notre part au moment du copié-collé à partir du fichier Ulule. Nous en sommes très désolés, et allons trouver une solution pour vous dédommager de ce regrettable incident… Comme nous tournons désormais nos Dans le texte et nos Dans le film dans le studio d'Arrêt sur images, qui n'est pas conçu pour accueillir du public (en nombre, en tout cas), ce sera sans doute une invitation individuelle. Je reviens vers vous en MP...
Avec toutes nos excuses !

posté le 05/03/2016 à 19h26

05/03/2016 - En accès libre - Le franc-tireur du journalisme

Bonjour RST,
Votre commentaire n'est pas tout à fait injuste, dans la mesure où nous n'avons pas pu honorer notre engagement à la hauteur que nous avions espérée : seuls 5 ou 6 enregistrements d'émission ont été proposés aux souscripteurs Ulule, pour des raisons qui tiennent notamment à la difficulté d'organisation de ces propositions. Mais ce n'étaient de toutes façons que des Dans le texte ou des Dans le film, les seules émissions que nous tournions dans un espace susceptible d'accueillir du public. Donc, ne soyez pas "frustré" : il n'a jamais été question d'accueillir du public sur les émissions Aux sources et Aux ressources, qui sont filmées "chez l'habitant", dans des lieux privés qui n'ont pas vocation à accueillir du public.

posté le 05/03/2016 à 14h41

27/02/2016 - En accès libre - Pourquoi les coiffeurs ?

Bonjour,
Tout fonctionne normalement de notre côté. Il semble que vous rencontriez un problème de débit de connexion. Dans ces cas-là, le mieux à faire est de choisir de télécharger l'émission plutôt que de la regarder en streaming...

posté le 27/02/2016 à 17h15

20/02/2016 - En accès libre - Cyborg

Ouch ! Qu'en termes abscons ces choses-là sont dites ! Je persiste à penser que nos Dans le mythe sont la "zone de rêve" de Hors-Série, et qu'ils ont vocation à embrasser une culture et un public populaires (que vos formulations évincent d'emblée). Quant à Bernard Stiegler, que j'avais reçu Dans le texte pour La Télécratie contre la démocratie (livre qui m'avait passionnée), il ne s'est pas montré très disposé à jouer le jeu d'un entretien approfondi, et je ne suis pas particulièrement désireuse de renouveler l'expérience...

posté le 25/02/2016 à 14h09

19/12/2015 - En accès libre - La nature est un champ de bataille

@N93 : Je suis effarée par votre message et ne comprends absolument pas comment vous pouvez à ce point mésinterpréter ma position. Si je reçois Razmig Keucheyan et que je l'invite à développer la notion de racisme environnemental, c'est précisément parce que je pense qu'il travaille sur un sujet très important, que j'entends faire connaître. Je ne réfute donc aucunement ses thèses, contrairement à ce que vous affirmez ; je les interroge pour lui permettre de les argumenter devant notre caméra : c'est une manière de les défendre et de les diffuser. Si j'avais été "sourde", comme vous le prétendez à tort, à ses analyses, je ne l'aurais pas reçu dans mon émission (et certainement pas avec la cordialité manifeste que vous percevrez si vous y êtes attentif/ve). Enfin, vous vous méprenez encore sur ma position sur Exhibit B, que je n'ai pas "soutenu" : je me suis étonnée, et inquiétée, qu'on se réjouisse de la censure d'un geste artistique - car, discutable évidemment, c'était en tout cas un geste artistique, et ces gestes-là, les vraies démocraties doivent les discuter, pas les censurer. Je souffrais beaucoup, par ailleurs, de l'effet d'image produit par un plateau où une seule personne noire faisait face à une brochette de personnes blanches en désaccord avec elle - mais je ne suis pas responsable de la composition du plateau de Taddei, ni ne pouvais prévoir, m'exprimant la première, que toute la "brochette" rejoindrait ma position. Par ailleurs, ne jugez pas de mes positions à partir de celles de Maja Neskovic : nous n'avons pas les mêmes opinions. D'où vient que vous pensiez pouvoir déduire l'une par l'autre ? Parce que nous sommes blanches toutes les deux ? Ce serait vous faire insulte de vous prêter un tel préjugé. Petite information, pour votre gouverne : je travaille depuis quatorze ans dans le 93, comme enseignante. Je suis prof à Saint-Denis, au lycée Suger (au pied des Francs-Moisins) et suis bien placée pour connaître la blessure que vous exprimez dans votre message - celle des personnes "non blanches", comme vous dites, dont on n'enseigne pas l'histoire dans les écoles. Je le déplore avec vous, et n'ignore rien de ce problème. Pour conclure : la convergence est en effet un projet auquel je souscris ; prenez bien garde qu'un tel projet n'est possible qu'entre personnes qui s'écoutent vraiment, et ne préjugent pas des positions de ceux qui seront amenés à devenir des camarades de lutte, et qui ne le deviendront en effet que dans des conditions exigeantes d'écoute et de respect réciproques.

posté le 21/02/2016 à 16h11 ( modifié le 11/12/2018 à 10h42 )

12/12/2015 - En accès libre - Vertigo, une enquête

@Phil : Amusant, votre commentaire! Jean-Pierre Esquenazi était l'invité initial de cette émission... Il s'est décommandé trois jours avant l'enregistrement (il sortait de chez son médecin qui lui recommandait le repos le plus strict). Murielle s'est alors tournée vers Jean-François Rauger, le seul capable d'être à la hauteur sur le sujet dans de telles conditions d'urgence... Qu'il soit infiniment remercié, pour sa générosité, sa diligence, ses lumières et son... regard !

posté le 13/12/2015 à 00h32 ( modifié le 13/12/2015 à 00h33 )

28/11/2015 - En accès libre - Histoire de la laideur féminine

@Jeanine Coiffet : j'ai lu le livre de Nancy Huston, que j'ai trouvé d'une indigence inexcusable. Baser ses "analyses" sur les confidences parfaitement subjectives de son "ami peintre", jointes à quelques observations personnelles sur son expérience de femme, d'ancienne modèle, de passante, de touriste - pardon, mais ça ne fait pas le poids, par rapport au texte de Claudine Sagaert, copieusement documenté, sourcé, argumenté, avec la profondeur de la perspective historique et la puissance des outils de la philosophie du corps et de la sociologie. La "laideur" est un motif idéal pour cerner le phénomène de la domination masculine ; ce phénomène peut et doit être relativisé par ailleurs (Peggy Sastre le fait dans son livre "La domination masculine n'existe pas", que j'ai lu aussi, et qui est instructif, et lui aussi, rigoureusement documenté). C'est en tout cas à la faveur de critères strictement intellectuels que j'ai choisi de recevoir Claudine Sagaert (pour l'interroger et non pour lui servir la soupe ; nulle connivence ici : nous ne nous connaissions pas avant cet entretien), et que j'avais choisi, lorsque j'avais lu Nancy Huston, de ne pas la recevoir pour un texte si pauvre (je parle ici de Reflets dans un oeil d'homme).

posté le 01/12/2015 à 00h06

28/11/2015 - En accès libre - Histoire de la laideur féminine

@Renaud Sachet ; je laisserai à Raphaël le soin de vous répondre sur le choix de ses illustrations. Pour la question de la pornographie, vous avez raison de souligner la multiplicité des modèles susceptibles de circuler depuis le triomphe du genre "amateur" - mais comment expliquer, par ailleurs, le "boom" de la chirurgie spécialisée dans la nymphoplastie ? Ovidie, qui est assez spécialiste sur le sujet, s'en est elle même inquiétée dans son dernier documentaire, et semblait relier cet inquiétant phénomène à la culture porno… Enfin, j'ai lu le livre de Peggy Sastre, qui interroge certes ce que nous appelons la domination masculine, mais insiste très largement sur le fait que le désir masculin est très massivement et spontanément suscité par des stimuli visuels (ce qui n'est pas vrai pour le désir féminin) ; la "beauté" (ou la prétendue laideur) des femmes seraient donc bien un problème profondément lié au désir des hommes… (d'où ma question à Claudine Sagaert, quand je suggère que sont décrétées "laides" les femmes que les hommes échouent à désirer).

posté le 29/11/2015 à 22h11

21/11/2015 - Aux Ressources - La réaction philosémite

Je ne peux pas vous laisser écrire ça, johnmellor. Que Dans le film explore une cinéphilie qui ne vous inspire pas, avec des outils critiques que vous ne goûtez pas, ça peut se concevoir. Mais pas d'escroquerie, non ; les invités sont des gens sérieux, documentés et pertinents - pas des imposteurs.

posté le 26/11/2015 à 21h58

21/11/2015 - Aux Ressources - La réaction philosémite

Je plussoie : WOW. Bravo à Laura et immense merci à Yvan Segré pour ce remarquable travail de déconstruction des postures énonciatives, et d'intelligence des faits et des énoncés.

posté le 22/11/2015 à 13h58

07/11/2015 - Aux Sources - Déconstruction et Politique

Cher(e) Ali Naldy, nous sommes là, nous revenons très vite. Nous avons tourné hier le Dans le texte qui était prévu (avec Claudine Sagaert, sur son Histoire de la laideur féminine - aucun rapport avec la situation actuelle, oui : c'est le propre de Hors-Série de fonctionner avec sa propre temporalité, ce déplacement du regard qui peut sembler incongru mais qui a fait la preuve de sa pertinence à long terme). Samedi prochain, nous mettrons en ligne l'émission spéciale de Laura Raim avec Yvan Segré qui est prête depuis vendredi 13, et qui est restée dans la boîte parce que nous étions comme vous tous dans la stupeur et le besoin de recueillement. Le fil de nos rendez-vous va donc reprendre son cours, et la pensée critique son chemin d'exigence. Nous sentons comme vous que l'époque a besoin de penser, de comprendre, et d'aiguiser ses outils critiques dans des dispositifs aussi préservés que possible de l'hystérie et de la doxa.

posté le 18/11/2015 à 12h28 ( modifié le 18/11/2015 à 12h37 )

17/10/2015 - En accès libre - Imperium

@little jo : je dirais, pour commencer : La Société des affects : recueil d'articles qui permet d'entrer en douceur dans sa pensée. Puis : Capitalisme, désir et servitude, un peu plus ardu, mais susceptible d'inspirer de vives passions.

posté le 04/11/2015 à 11h55

17/10/2015 - En accès libre - Imperium

@Arnaud StA : c'est amusant, votre petite interpellation vis à vis de moi - ainsi donc vous jugez que Debray et Michéa seraient trop "transgressifs" à mes yeux pour être invités dans mon émission ? J'ai reçu Régis Debray aussi souvent que Frédéric Lordon (deux invitations chacun, certes sur @si s'agissant de Debray). Et pour Michéa, je l'ai harcelé de mails (d'invitation) pendant plusieurs semaines avant de renoncer devant son silence un peu borné (c'était il y a deux ou trois ans ; il figure cependant à nouveau dans ma liste d'invités potentiels pour très bientôt). Ne vous hâtez pas trop de préjuger de mes dispositions ;-) !

posté le 27/10/2015 à 23h23

17/10/2015 - En accès libre - Imperium

@Lycendre : je comprends que l'entretien vous paraisse difficile - il l'est ; mais ça m'embête que vous en imputiez la raison à la forme de mon introduction (parcours bibliographique plus que présentation de la structure de l'ouvrage) ; d'abord ce n'est pas tout à fait exact, car je restitue son propos (nous arracher à nos aveuglements passionnels sur l'Etat, l'internationalisme, l'horizontalité ; proposer une pensée de la nation qui ne soit pas nationaliste). Ensuite, j'avais décidé de garder les éléments de restitution du fond de l'ouvrage pour mon texte de présentation (assez explicite aussi) : ce texte "chapeaute" l'émission, il a vocation à être lu avant le visionnage et permet d'en faciliter la compréhension. Reste que cet entretien est beaucoup moins accessible que celui de 2010, parce que le texte Imperium est beaucoup moins accessible que Capitalisme, désir et servitude. Imperium s'élève à des niveaux d'abstraction philosophique sans comparaison avec Capitalisme, désir etc…; là où Capitalisme, désir etc … parlait directement à notre vécu de travailleur aliéné, Imperium embrasse les concepts extrêmement larges et difficiles d'imperium, de verticalité, d'horizontalité, de souveraineté. C'est une pensée générale des corps politiques (de quoi ils sont faits, comment ça tient, quelle part y prend l'ETat - ça aussi, je le dis en intro), pensée beaucoup moins incarnée que la figure de l'angle alpha que nous pouvons tous appliquer à nos expériences de travail.

posté le 19/10/2015 à 12h16

17/10/2015 - En accès libre - Imperium

@yG : Quatre contributions en 24h, et d'une ampleur très considérable… Veillons à ne pas tuer l'espace des commentaires par étouffement.

posté le 18/10/2015 à 20h45

17/10/2015 - En accès libre - Imperium

@RST : Les derniers tournages n'ont pas été publics.

posté le 18/10/2015 à 19h31

17/10/2015 - En accès libre - Imperium

@yG : D'abord si : un corps politique, ça peut mourir, ça se défait, ça se disloque, et ça meurt (et d'autres corps politiques prennent naissance).
Ensuite : la manifestation "Je suis Charlie" n'est ni plus ni moins institutionnelle que n'importe quelle manifestation d'un affect commun.
C'est la "face sombre" de l'imperium dans la mesure où c'est un moment où se manifeste sa potentialité totalitaire (l'imperium est toujours totalisant, pas toujours totalitaire). Il est totalitaire dans le sens où quiconque exprime "ne pas se sentir Charlie" est aussitôt suspect, et réprouvé.
D'une manière générale Lordon ne dit pas ce qui est "bon" et ce qui est "mal". Il dit ce qui est. Et s'efforce d'interroger les conditions dans lesquelles on peut éviter que ça engendre trop de mal. L'imperium est un fait, pas une valeur.
Enfin, si ce n'est pas le souverainisme qui est mal, mais son contenu et son projet, alors il ne faut pas reprocher aux souverainistes d'être souverainistes (or : "souverainiste" est censé être un adjectif disqualifiant, dans la bouche de la plupart des européistes).

posté le 17/10/2015 à 18h45

19/09/2015 - En accès libre - Le salaire à vie

Sur la question de la violence : nous allons y revenir, longuement, tranquillement - avec Frédéric Lordon, que je reçois pour mon prochain Dans le texte à propos d'Imperium, son dernier livre. Cette question est au coeur de son ouvrage.

posté le 02/10/2015 à 23h05

19/09/2015 - En accès libre - Le salaire à vie

@Ginko : cela peut se faire à l'échelle d'un pays, mais suppose de très fortes solidarités internationales (car bien sûr le capital fera tout pour "punir" une telle échappée hors de son emprise). Je vous renvoie au livre de Friot, notamment son dernier chapitre : "Quelle démarche concrète ?".

posté le 28/09/2015 à 14h14

19/09/2015 - En accès libre - Le salaire à vie

@Eeleria : soit vous n'avez pas vu l'entretien, soit vous ne l'avez pas compris ! Le salaire ne maintient pas la subordination ni l'aliénation puisqu'il n'y a aucune relation de dépendance vis-à-vis de l'employeur (lequel disparaît purement et simplement du modèle) : le salaire est perçu en toute circonstance, versé par la caisse des salaires, qui reconnaît chacun comme producteur, de manière inconditionnelle. Le revenu, en revanche, vous est versé comme sujet de besoins (et non comme producteur de valeur) ; il vous situe comme consommateur de marchandises (que le capitalisme est bien content de pouvoir écouler) ; il est financé par une taxation prélevée sur la production capitaliste (qui est donc parfaitement maintenue, ni contestée, ni subvertie). Et pour tous ceux qui sont dans l'emploi, ils continuent d'être aliénés à l'employeur, qui continue de jouer un rôle central dans le modèle économique. C'est l'une des raisons pour lesquelles Friot parle du revenu de base comme "roue de secours du capitalisme".

posté le 26/09/2015 à 13h05

25/07/2015 - En accès libre - La psychanalyse à l'épreuve de la post-modernité

Bonjour,
Si vous pouvez télécharger les fichiers audio (moins lourds) mais pas les fichiers vidéo (plus lourds), cela semble indiquer un problème de débit de votre connexion internet… Nous n'y pouvons pas grand chose ! Peut-être pouvez-vous visionner en streaming ?

posté le 23/09/2015 à 11h18

19/09/2015 - En accès libre - Le salaire à vie

@damien Astier : hé hé hé… Je suis dans l'écriture de mon prochain spectacle (sur la monnaie, la dette) ; il y a fort à parier que l'acte III ( "demain") soit nourri par cette décisive lecture ;-) !

posté le 19/09/2015 à 23h02

12/09/2015 - Aux Ressources - La littérature comme base de données

@Siska : encore une fois, il faudrait nous en dire plus sur votre problème pour que nous puissions vous aider à le résoudre. Est-ce la version streaming ou le fichier téléchargé que vous essayez de lire ? De notre côté, ce dimanche soir, le streaming a l'air de fonctionner normalement, et le fichier proposé au téléchargement est OK. Il est possible que vous ayez des problèmes de débit internet...

posté le 13/09/2015 à 23h19

25/07/2015 - En accès libre - La psychanalyse à l'épreuve de la post-modernité

@siska : si vous ne voyez que l'extrait, c'est sans doute que vous n'êtes pas connecté. En haut à droite du site, cliquez sur "me connecter".

posté le 06/09/2015 à 19h24

06/09/2015 - Aux Sources - Une (longue) Histoire grecque.

@siska : difficile de vous aider si nous ne savons pas quel problème vous rencontrez… Vous pouvez nous en dire plus ?

posté le 06/09/2015 à 19h23

22/08/2015 - Diagonale Sonore - Musiques noires, condition noire

@felix d : on transmet votre problème au webmaster d'Arrêt sur images qui saura peut-être vous indiquer la marche à suivre pour débuguer ; ça relève en tout cas de votre propre installation (débit de la connexion, lecteur vidéo)…

posté le 22/08/2015 à 13h59

25/07/2015 - En accès libre - La psychanalyse à l'épreuve de la post-modernité

@gomine : et vous faites bien ! Ne vous inquiétez pas, je reçois avec intérêt vos remarques, je me laisse titiller par vos demandes, je vous réponds moi aussi à partir de mon élan spontané du moment - qui ne préjuge rien de ce que seront mes positions ultérieures… Le cheminement de Dans le texte est un sentier de randonnée qui peut traverser bien des paysages, et donc je ne connais pas très à l'avance l'itinéraire !

posté le 29/07/2015 à 12h59

25/07/2015 - En accès libre - La psychanalyse à l'épreuve de la post-modernité

@gomine : de moins en moins de littérature, oui - c'est indiscutable. Ce sont des entretiens beaucoup moins aisés à conduire, et de fait beaucoup moins regardés aussi. Les romanciers (romancières) mettent ce qu'ils ont à dire dans le geste littéraire écrit, et sont moins disposés à se livrer à un entretien oral. Alors que les essayistes sont pour la plupart de très bons "débatteurs", ravis de pouvoir reprendre dans la discussion ce qu'ils ont couché sur le papier. Ce n'est pas la même démarche, et pour Hors-Série, le critère est évidemment celui-ci : la promesse d'un bel entretien. La beauté des romans est du coup un peu vouée (sauf quelques rares exceptions, voir mon entretien avec Julia Deck) à rester dans le domaine intime de nos expériences silencieuses...

posté le 28/07/2015 à 12h03

25/07/2015 - En accès libre - La psychanalyse à l'épreuve de la post-modernité

Bonjour,
La question du prolétariat et de ses conditions d'existence a été abordée, il me semble, dans mon entretien avec Nathalie Quintane (Les Années 10), et aussi, d'une manière très différente, avec Julia Deck (Les Sortilèges de la fiction), sans parler de mon entretien avec Chantal Jaquet sur les transclasses (issus, donc, du prolétariat), ou de mon entretien avec Didier Eribon (sur les verdicts sociaux tombant sur les enfants issus des classes dominées). Bref : la France périphérique, la fracture sociale, sont bel et bien largement traitées sur Hors-Série. Après, vous semblez surtout être un michéiste passionné, ce qui se conçoit. Je le suis moins (passionnée), en ce qui me concerne ; mais si une publication s'impose à moi, alors oui : pourquoi pas un entretien Dans le texte ?

posté le 27/07/2015 à 12h48

14/07/2015 - En accès libre - Lordon, Hazan : A nos amis

@Pierre Bouysset : sur Podemos, et l'analyse qu'en fait Lordon (guère très optimiste), je me permets de vous renvoyer à l'article qu'il vient de mettre en ligne aujourd'hui sur son blog La Pompe à Phynance : http://blog.mondediplo.net/2015-07-18-La-gauche-et-l-euro-liquider-reconstruire…

posté le 18/07/2015 à 19h21

27/06/2015 - En accès libre - L'Humanitude au pouvoir

C'est marrant, Papriko, que vous ne pouviez envisager un carburant passionnel "pur" - c'est-à-dire non corrélé à intérêt lucratif ou de pouvoir. Les experts, on peut le supposer, sont animés par une sorte de "passion" - s'ils sont devenus spécialistes du sujet sur lequel on les interroge, c'est qu'ils ont travaillé dessus avec assez d'ardeur pour avoir un sentiment de vérité sur le sujet, et le souci de le faire partager. La plupart des chercheurs ont le goût d'expliquer ce qu'ils cherchent (et ce qu'ils trouvent) et il est bien des exemples d'activités alimentées par le carburant d'une passion qui est à elle-même sa propre fin (je pense ici à mon activité théâtrale)...

posté le 11/07/2015 à 11h32

27/06/2015 - En accès libre - L'Humanitude au pouvoir

Oui, Bernard Friot, j'y songe. Ce sera sûrement pour cet automne ; et je ne manquerai pas de lui demander le mode d'emploi, pour la révolution sans violence !

posté le 29/06/2015 à 16h44

27/06/2015 - En accès libre - L'Humanitude au pouvoir

Vous avez tout à fait raison de préciser les choses, RST. La qualité des échanges après l'enregistrement était notamment lié à leur caractère informel et privé !

posté le 28/06/2015 à 13h40

27/06/2015 - En accès libre - L'Humanitude au pouvoir

Oui, c'est un truc qu'il faudrait améliorer… On n'a pas pensé à ce "détail" au moment de concevoir le bidule !

posté le 28/06/2015 à 12h04

27/06/2015 - En accès libre - L'Humanitude au pouvoir

Vous faites bien d'intervenir ici, pas de souci !

posté le 27/06/2015 à 18h40

30/05/2015 - En accès libre - Castoriadis, une vie

Si je peux me permettre (un si beau prénom, c'est dommage de l'écorcher) : c'est Cornelius Castoriadis (et non pas Constantin, qui est un joli prénom aussi, ceci dit). Ses amis l'appelaient Corneille : pas mal non plus.

posté le 18/06/2015 à 00h08

30/05/2015 - En accès libre - Castoriadis, une vie

Merci pour vos félicitations et encouragements !

posté le 15/06/2015 à 19h07

30/05/2015 - En accès libre - Castoriadis, une vie

@Pompastel : pas de trace de la rencontre avec Carmen Castillo, qui n'était ni filmée ni enregistrée. C'était un moment de grâce, de partage avec les gens présents, mais qui n'avait pas forcément vocation à produire des traces pérennes. Quelques photos sur la page Facebook de Ballast, la revue qui organisait l'événement, sont les seules traces persistantes. Merci pour votre témoignage de sympathie qui va droit au coeur. Pour Mona Chollet, après une relance en septembre dernier qui n'a rien donné, on a laissé retomber l'idée. Mais elle pourra resurgir à l'occasion - rien n'est fermé !

posté le 07/06/2015 à 12h39

30/05/2015 - En accès libre - Castoriadis, une vie

Alors pour répondre simplement, et directement, à propos du cheminement qui m'amène à faire tel ou tel livre : pour cette émission, je voulais faire un "moment Castoriadis" sur Hors-Série, parce que Castoriadis me semble un philosophe essentiel, un socle pour notre manière de penser et d'espérer (en tout cas pour la mienne). Le prétexte de cette première biographie en était l'occasion rêvée.
Pour ce qui est de mon mordant en voie d'extinction selon Georgina, outre qu'en effet j'invite des personnes pour qui j'ai souvent beaucoup de considération (alors que ce n'était pas toujours le cas sur @si), il y a eu une succession de circonstances qui ont pu entamer un peu la dimension critique de mes échanges. D'abord, un état d'épuisement personnel extrême, depuis plusieurs mois, qui rendait l'exercice plus difficile. Ensuite, des personnalités d'invités qui ne s'y prêtaient pas forcément. Je pensais avoir déjà réussi à rectifier le tir avec ce Dans le texte-ci (j'y livre assez d'éléments critiques sur Castoriadis pour que certains dans le forum jugent qu'il n'était donc pas utile de passer tant de temps à parler de lui… !!!) ; je tâcherai de garder vigoureusement le cap à l'avenir. Mais il va de soi que je continuerai de recevoir des auteurs qui me passionnent, pour des textes qui m'enthousiasment : la contradiction ne sera donc pas la note dominante.

posté le 06/06/2015 à 19h42

30/05/2015 - En accès libre - Castoriadis, une vie

La qualification de "presque stalinienne" était un clin d'oeil, une blague - parce que j'allais sur le terrain de la vie personnelle de Castoriadis, comme si l'oeuvre pouvait être disqualifiée par des éléments biographiques plus ou moins anecdotiques. Dosse blague donc là dessus en faisant implicitement référence aux procès staliniens. Vous avez tort de prendre ça trop au sérieux, et de lâcher l'émission à ce moment-là ; moi j'ai plutôt l'impression qu'elle est de plus en plus chouette à mesure qu'on avance !

posté le 31/05/2015 à 23h41

30/05/2015 - En accès libre - Castoriadis, une vie

@Morvandiaux : Ce que dénonce Castoriadis est moins l'URSS que la bureaucratie et le totalitarisme, qui y ont prévalu : il s'agit d'éveiller les consciences politiques sur le problème de la capture du pouvoir par une classe dirigeante - la critique vaut autant contre l'URSS que contre le monde capitaliste. Dans les années 40, 50, 60, il était important de faire apparaître que la société socialiste n'était pas advenue (contrairement à ce que voulaient croire les fans de l'URSS) et donc qu'elle était ENCORE À INVENTER. C'est à cette invention que Castoriadis a travaillé, et que son oeuvre invite à travailler encore après lui. Ne vous hâtez pas trop de l'envoyer aux oubliettes : il a beaucoup à nous apprendre.

posté le 31/05/2015 à 18h37

27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression

En préparant mon prochain Dans le texte sur Castoriadis (je m'apprête à recevoir François Dosse, auteur de la biographie Castoriadis, une vie, je tombe sur ces propos de Cornelius Castoriadis : "Je suis fondamentalement opposé à la loi Gayssot, je ne pense pas que les tribunaux aient pour fonction d'établir une vérité historique, même sur des sujets aussi douloureux que l'Holocauste. Il ne doit pas y avoir de version officielle de la guerre mondiale. C'est aberrant. C'est contre-productif car cela donne une aura de persécutés à des gens qui n'ont rien à faire avec la recherche de la vérité. Je suis bien sûr persuadé de la réalité de la persécution des juifs, la vérité historique est assez forte pour ne pas avoir besoin des lois". (Cornelius Castoriadis, "Panorama International", entretien avec Benoît Ruelle, RFI, 21 avril 1996).

posté le 18/05/2015 à 14h26

18/04/2015 - Dans le Texte - Verdict social, verdict sexuel

@Lionel Goutelle : merci pour votre très précieuse piste. N'hésitez pas à nous tenir informés de la sortie effective du bouquin de Sandrine Garcia (je ne connaissais pas) !

posté le 02/05/2015 à 13h43

25/04/2015 - Aux Ressources - La classe de l'écrivain

Tout à l'air de fonctionner normalement par ici...

posté le 26/04/2015 à 00h17

18/04/2015 - Dans le Texte - Verdict social, verdict sexuel

Bonjour Cyrilkenyatta,
Concernant la question de "l'entre-soi", qui peut en effet constituer une menace pour un site comme le nôtre, je voudrais y revenir un peu. En ce qui concerne Dans le texte, y aura certes toujours une forme d'homogénéïté idéologique globale de mes invités, puisque je les choisis critiques de la doxa, et d'une critique clairement située à gauche. Mais ensuite, je ne considère pas mes invités comme des porte-paroles de mes propres opinions, et la plupart du temps, même, j'ai des divergences nettes avec certaines de leurs positions. C'était le cas avec Didier Eribon, chez qui, précisément, je m'inquiète d'une sorte de "démophobie" que je pointe à l'horizon de son texte (quand je signale qu'on a tôt fait de rhabiller les classes populaires en "beaufland") ; nous en discutons pendant l'entretien, et son point de vue, particulièrement informé, sur le milieu ouvrier dont il est issu, mérite d'être largement entendu même si l'on peut s'éprouver en désaccord. Dans Retour à Reims il polémique avec Rancière sur cette question des vertus politiques des classes populaires, Rancière que j'ai reçu également Dans le texte (et je dois dire que je me sens beaucoup plus proche de la position de Rancière). Ceci pour souligner qu'au delà des effets d'homogénéïté idéologique globale ("l'entre-soi"), il y a des lignes de fracture au coeur même de ce territoire de la gauche critique, et ce que sont précisément ces lignes de fracture que nous sommes amenés à examiner sur Hors-Série - non forcément pour les approfondir, mais au moins pour mieux les cerner.

posté le 21/04/2015 à 14h00

28/03/2015 - Aux Ressources - Cinéma : la règle de l'exception

@Klérian ; nous avons vérifié, le fichier est nickel du début à la fin. Il a dû y a voir un bug pour vous au moment du téléchargement.

posté le 29/03/2015 à 14h06

28/03/2015 - Aux Ressources - Cinéma : la règle de l'exception

Oups pardon ! C'est corrigé : le bouton plein écran est en place.

posté le 29/03/2015 à 01h35

07/03/2015 - En accès libre - L'Imaginaire de la Commune

Après vérification, le fichier que nous avons mis en ligne le 14 mars est OK, et fonctionne parfaitement. Si vous avez téléchargé avant cette date, vous avez l'ancien fichier, qui avait bugué lors du chargement sur l'hébergeur. IL faut donc à nouveau télécharger l'émission.

posté le 17/03/2015 à 11h17

07/03/2015 - En accès libre - L'Imaginaire de la Commune

Nous testons de notre côté.

posté le 17/03/2015 à 10h56

14/03/2015 - Aux Sources - La Politique de l'oracle

Entretien assez fascinant, où la puissance de scandale de ce qui est décrit n'a d'égale que l'équanimité presque impassible de celui qui décrit... Car il décrit, donc, et laisse à qui le souhaite le soin de dénoncer. On en sort vaguement subjugué, à la fois perplexe et indigné. Troublant.

posté le 15/03/2015 à 23h43

07/03/2015 - En accès libre - L'Imaginaire de la Commune

@Robert PEDEVILLA : vous avez dû faire votre téléchargement avant samedi 14 (date à laquelle nous avons remplacé le fichier buggué par un fichier OK). Vous pouvez toujours regarder la fin en streaming, pour ne pas avoir à refaire la procédure de téléchargement - un peu longue, nous vous le concédons. Plus longue en tout cas que les fichiers d'@si ; vous avez sans doute remarqué que ce n'est pas la même qualité d'image non plus...

posté le 15/03/2015 à 19h44

20/02/2015 - En accès libre - Les Sorcières

Parce que si "lineup" ça désigne le projet de départ, eh bien si si, Dans le mythe était annoncé dès le premier teaser qu'on avait lancé sur Ulule.

posté le 13/03/2015 à 22h22

07/03/2015 - En accès libre - L'Imaginaire de la Commune

@Vinc2001 : il y a en effet un problème avec le fichier proposé au téléchargement. La plateforme d'hébergement buguait quand on l'a chargé samedi dernier ; on refait l'opération demain (samedi), et tout devrait fonctionner normalement.

posté le 13/03/2015 à 22h21

07/03/2015 - En accès libre - L'Imaginaire de la Commune

Merci Lycendre d'ouvrir cette piste du jeu vidéo, très intéressante. Je me permets de rectifier un peu votre souvenir sur mon émission consacrée à Victor Hugo ; c'était sur son texte Histoire d'un crime, qui porte sur le coup d'Etat de Napoléon III (2 décembre 1851) - certes les démocrates avaient pris les armes, mais ce n'était pas déjà la Commune de Paris.

posté le 10/03/2015 à 11h39

07/03/2015 - En accès libre - L'Imaginaire de la Commune

Je conclurais plutôt : s'il y a une réponse, on ne le saura qu'en la cherchant...

posté le 07/03/2015 à 18h08

20/02/2015 - En accès libre - Les Sorcières

Ça veut dire quoi "lineup" ?

posté le 06/03/2015 à 19h42

20/02/2015 - En accès libre - Les Sorcières

Ouais, presque pareil. "Les femmes sont le phallus" (dixit Arnaud Desplechin, in Dans le film 06/2014, www.hors-serie.net).

posté le 01/03/2015 à 19h09

20/02/2015 - En accès libre - Les Sorcières

S'agissant des commentaires, c'est un débat que nous avons déjà eu, et qui est difficile à trancher. Je vous rappelle donc les étapes de notre réflexion sur le sujet : d'abord, on ne pensait pas créer d'espaces de commentaires. Parce qu'on a vécu notre projet comme étant la création d'une webTV, un lieu où on vous propose des émissions de qualité, de la télé en mieux, donc, avec du vrai fond dedans, mais sans interactivité. Et puis au dernier moment, on s'est dit que c'était trahir internet et la dimension participative de notre projet (tout a commencé par un crowdfunding sur Ulule) que de ne pas laisser de l'espace pour l'interactivité. Mais, pour avoir plus que soupé pendant des années des étripages d'égo sur les forums d'Arrêt sur images, j'avais la plus grande méfiance vis-à-vis des options permettant aux abonnés de se répondre les uns aux autres : c'est mécanique, fatalement le dialogue tourne bientôt en concours de quéquette argumentative, le ton monte, on dégaine les insultes, on se plaint ensuite à la direction de s'être fait "traiter", que c'est inadmissible, on réclame la censure, on annonce à grands cris qu'on s'en va, qu'on ne reviendra pas, et puis on revient, et on reprend la querelle un mois plus tard, avec le même ennemi mais sur un autre sujet, parce qu'on a un contentieux et l'orgueil sensible, bref. C'est tout à fait délibérément que nous n'avons pas favorisé cette interaction entre commentateurs. Comme je l'ai déjà écrit ailleurs sur le site, rien n'empêche de s'adresser à un autre abonné en signalant le destinataire en début de message ; ce que vous faites parfois. Certes, les commentaires s'empilent, et il faut le vouloir un peu si on veut suivre une conversation. Mais "le vouloir un peu", c'est bien ; c'est mieux que l'impulsion quasi-réflexe qui nous fait aboyer sur le premier qui passe. Donc, pour être honnête, dans l'immédiat, nous n'avons pas du tout l'intention de faire évoluer la fonctionnalité des commentaires. C'est un espace qui peut avoir l'air un peu austère, mais dont vous vous êtes emparés, que vous gérez avec calme, courtoisie, et une très grande qualité de réflexion et de culture - et je pense que toutes ces caractéristiques sont liées entre elles.

posté le 01/03/2015 à 15h33

20/02/2015 - En accès libre - Les Sorcières

Mais vous-même, Syola, qu'entendez-vous exactement par sabbat ?

posté le 26/02/2015 à 22h08

20/02/2015 - En accès libre - Les Sorcières

Chers abonnés,
Merci à vous de veiller à rester très aimables dans vos différentes réclamations, et vos éventuels reproches. Permettez-moi de vous livrer un peu du ressenti de l'intérieur de la machine : Gynko le rappelle très justement, l'espace des commentaires n'était pas prévu dans le projet initial. Pour la bonne raison que nous croûlons sous la tâche, et que nous n'avons absolument pas le temps d'y consacrer l'énergie que réclame un vrai dialogue avec chacun des intervenants. Nous avons tout de même aménagé cet espace de commentaires, parce que vos avis nous sont précieux, parce que nous construisons le site avec vous, avec vos retours, vos critiques, vos pistes. Nous vous lisons, donc, très attentivement. Et nous vous répondons. Un peu vivement, parfois : quand la critique ne me paraît pas pertinente, j'y réponds, avec la même liberté de ton que l'on prend en face. Me reprocher de citer Michelet, qui a littéralement façonné la représentation que nous nous faisons aujourd'hui de la sorcière, dans une émission consacrée précisément à l'imaginaire, c'est absurde. Me reprocher de souligner que le débat sur le sabbat n'est pas tranché entre historiens, devant une historienne qui occupe une position dans ce débat (position discutée et discutable, donc), c'est absurde. Je réponds d'autant plus vivement que les Dans le mythe sont les émissions les plus redoutables, et les plus décevantes : redoutables, parce que la somme de travail à fournir pour les élaborer est démente (par définition, le champ est infini) ; parce que, quelle que soit la densité de ma préparation, j'entends laisser au plateau, aux invités, à l'impromptu des étincelles entre esprits la plus grande part - pas question, donc, de couper la parole aux uns et aux autres pour respecter un conducteur que j'aurais trop rigidement prévu. Frustrante, évidemment, parce que chacun a sur le thème des intuitions, des savoirs, des compétences, et que l'émission n'emprunte qu'un chemin, laissant de côtés toutes les pistes qu'on n'aura qu'aperçues. C'est une machine à produire de la frustration. Et apparemment, l'espace des commentaires aussi. Que vous dire ? Que nous faisons le maximum, vraiment, pour que vous soyez le moins frustrés possible. Mais que peut-être, aussi, cette frustration - aiguiser vos appétits de pensée, de critique, de réponse - fait partie du projet du site, et que nous n'avons pas fini de nous heurter, les uns et les autres, aux petites tensions que ça génère…

posté le 26/02/2015 à 18h55

20/02/2015 - En accès libre - Les Sorcières

@syola: vous me reprochez donc à la fois d'avoir souligné que le sabbat faisait encore débat parmi les historiens, et de ne pas l'avoir "explicitement formulé". Bien bien bien. Vous m'avez l'air en effet fin connaisseur du dialogue de sourds.

posté le 24/02/2015 à 19h22

20/02/2015 - En accès libre - Les Sorcières

Le débat sur le sabbat n'est pas tranché; en lisant Federici, qui est historienne (comme Rochelandet), vous verrez qu'elle n'a pas la même position que notre invitée. L'histoire n'est pas une science exacte.

posté le 23/02/2015 à 13h30

20/02/2015 - En accès libre - Les Sorcières

Salut à tous,
Je n'ai pas la possibilité de répondre à tous et à tous les points soulevés, mais pour aller au plus vite, ceci ; bien sûr, le crime de masse a lieu pendant la Renaissance ; ce que mon texte d'introduction dit on ne peut plus clairement ("aux XVIème et XVIIème siècle", écris-je). Les procès en sorcellerie démarrent pendant les siècles précédents (au Moyen-Age, donc), les bûchers aussi, mais l'intensification soudaine des procès et des exécutions s'observe à la Renaissance, aucun doute là dessus. Le chiffre de 100 000 à 200 000 est avancé par l'historienne Silvia Federici, dans Caliban et la sorcière, qui est un texte très copieusement documenté, qui fait le point sur des décennies de recherche en la matière. Le chiffre qu'elle propose tient compte des estimations les plus basses et des estimations les plus hautes, elle avance des arguments très solides pour appuyer sa propre proposition, et son ouvrage n'a pas été contesté sur ce point. La position de l'Eglise, enfin, est variable selon les époques et les régions ; certes, les tribunaux civils ont été très actifs, et parfois - PARFOIS ! - parfaitement indépendants de l'Inquisition religieuse. Mais on ne saurait complètement exonérer l'institution religieuse, qui a de toute façon longuement préparé l'imaginaire collectif, en donnant de la femme une représentation infériorisée et très vite diabolisée, dans les textes les plus officiels.
Plus généralement : je comprends que l'émission puisse "laisser sur sa faim". Moi-même j'en suis sortie frustrée, ayant ingurgité des centaines de pages, des kilomètres de vidéo, pour ne faire à l'arrivée qu'un parcours allusif à travers le sujet - mais quoi faire d'autre ? Choisir une seule problématique (sorcières et capitalisme : c'était ma tentation première, puissamment nourrie par la lecture de Federici), et c'était dès l'abord privilégier une approche idéologique, qui nous éloignait du principe de Dans le mythe - qui tourne autour d'"un mythe moderne et ses déclinaisons contemporaines". Déclinaisons, donc variations, altérations par les rencontres (avec des artistes, des genres, des époques). Le principe de l'émission est casse-gueule pour cette raison même ; il est jubilatoire, aussi, si l'on veut bien se laisser emporter par les étonnantes associations (de personnes et d'idées) qu'il permet. Le plateau de Dans le mythe est ce lieu où l'on peut à la fois être rêveur et savant - il n'y a pas tant d'endroits pour ça. (et Michelet, bien sûr, n'écrit pas en historien quand il écrit La Sorcière ; c'est pourtant, indiscutablement, une "référence", pour Dans le mythe, puisque son ouvrage a considérablement déterminé la représentation que nous nous faisons des sorcières : il est pratiquement "l'inventeur" de la sorcière du XXème siècle, et du féminisme qui s'en réclame encore aujourd'hui - je ne vois pas comment j'aurais pu ne pas au moins le mentionner !!!). Je comprends qu'on veuille être savant, et que chacun y aille de son correctif historique ; mais c'est vraiment refuser le principe de l'émission que de s'en tenir à ce type de reprise.

posté le 22/02/2015 à 22h02

07/02/2015 - Aux Sources - La médecine du tri

Bonjour à tous,

Il arrive que le chargement de la vidéo en version téléchargeable ne soit pas achevé sur l'hébergeur au moment où nous mettons en ligne ; en général, c'est chose faite deux ou trois heures après. Il faut patienter - là par exemple, ça y est : le téléchargement est opérationnel ! Bonne dégustation !

posté le 07/02/2015 à 14h38

20/12/2014 - Aux Ressources - Travail sexuel et féminisme

Je comprends que cette émission soulève la polémique. Nous travaillons, à Hors-Série, à explorer les lignes de force et les lignes de faille de la pensée critique. Nous allons notamment sur les points où cette pensée se divise en deux camps violemment antagonistes - ici, le féminisme marxiste, qui se déchire entre prohibitionnisme et défense du droit au travail sexuel. Même si nous nous efforçons d'aborder ces lignes sismiques avec le plus de rationalité possible, dans un esprit de calme, d'écoute, de respect, nous ne pouvons pas lutter contre les effets sismiques que ces thèmes suscitent par eux-mêmes… Cela fait partie du "débat", ou plutôt de ses effets secondaires. Moi non plus je ne me retrouve pas dans tous les énoncés de Morgane Merteuil - ni d'ailleurs d'aucun de nos invités, jamais (s'entretenir avec quelqu'un ne signifie pas l'adhésion fusionnelle à son discours ! recueillir une pensée n'est pas l'adopter) ; mais il me semble que son discours apporte de précieux éléments de réflexion à quiconque entend nourrir un regard critique sur le monde contemporain. Nous sommes bien là, il me semble, dans le projet de Hors-Série.

posté le 22/12/2014 à 11h53

13/12/2014 - En accès libre - Les années 10

@Cyrilkenyatta : vous avez raison, il aurait fallu définir "extrême-gauche". Et vous devinez juste, je pense, en considérant que pour Nathalie Quintane ça correspond à la mouvance Comité Invisible… (quant à moi, pffffou, je ne saurais le dire exactement).
@Robert : merci de vos précisions et de votre soutien ! (je pinaillais moi-même un peu en vous contestant les trois points d'exclamation… - mais si on n'a plus le droit de pinailler, à quoi bon les commentaires sous les émissions ?!)

posté le 18/12/2014 à 16h34

13/12/2014 - En accès libre - Les années 10

@Robert : pourquoi chez moi ça suscite trois points d'exclamation réprobateurs alors que chez d'autres ça suscite moult éloges ? (trouvé sous l'émission de Raphaëlle Tchamitchian : "Un bon point pour Raphaëlle : elle ose poser des questions qui révèlent qu'elle ne sait pas. Ce n'est pas si fréquent. J'en connais plus d'une (plus d'un) qui se seraient abstenu(e)s, de crainte que ça se voie. Je me demande même si Raphaëlle ne pose pas la question alors qu'elle sait (et sans montrer qu'elle sait, ce qui serait d'une suprême élégance). Quoi qu'il en soit, l'essentiel est que l'interviewé fournisse la réponse et que l'abonné l'entende")

Allez savoir qui sait quoi dans cette affaire… ;-)

posté le 17/12/2014 à 21h10

13/12/2014 - En accès libre - Les années 10

@Georgina Meliot : pour ce qui est du choix des textes et des auteurs, il est bien difficile d'arrêter une réponse, tant le cheminement suit un cours où se mêlent toutes sortes d'influences (les conseils des amis, les aléas de la promenade en librairie, la persistance d'un souvenir…) ; et puis il y a la volonté de cheminer, bien sûr - c'est-à-dire de dessiner un parcours, telle rencontre en appelant une autre, tel thème réclamant d'être repris sous un autre angle, telle affirmation un peu trop catégorique exigeant d'être nuancée le coup d'après. Par exemple, après cet entretien avec Nathalie Quintane, où la fiction contemporaine est un peu mise à mal, mon évidente envie est de consacrer le prochain Dans le texte à une oeuvre de fiction que j'adore (j'ai l'oeuvre, l'auteure est invitée, mais elle hésite devant l'inquiétant dispositif d'un entretien seule à seule pendant plus d'une heure…). Espérons qu'elle finira par consentir ! (car il y a cela aussi, qui fait critère : il faut que l'écrivain soit disposé à causer, longtemps, et devant une caméra, ce qui est tout sauf facile).

posté le 14/12/2014 à 16h42

22/11/2014 - Aux Sources - Les Nouveaux rouges-bruns

Cher Ali Naldy,
Pour Maja je ne sais pas, mais moi en tout cas je passe par ici, je lis tout ce qui s'y écrit, et je puis vous dire que les marques de soutien sont d'un précieux réconfort en cette période pour le moins houleuse. Merci, donc, d'avoir pris le temps de tout regarder, tout écouter, et d'écrire ce que vous nous écrivez. Gardons le cap !

posté le 10/12/2014 à 17h51

06/12/2014 - En accès libre - Le miroir obscur

C'est corrigé ! Oserais-je vous présenter toute mes confuses ;-) ? Merci de l'avoir signalé si vite.

posté le 06/12/2014 à 14h13

22/11/2014 - Aux Sources - Les Nouveaux rouges-bruns

Merci Papriko. Vos excuses et votre soutien me touchent. Particulièrement à cet instant, où je viens de visionner l'émission d'@si consacrée au "confusionnisme"… dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle est pleine de confusions.

posté le 06/12/2014 à 00h57

22/11/2014 - Aux Sources - Les Nouveaux rouges-bruns

Pardon de vous déranger, chers abonnés, mais je n'ai écrit nulle part "Je ne l'ai rencontré qu'une fois" ! Vos interprétations sur la signification de ma position s'en trouvent singulièrement biaisées, il me semble. En tant que signataire du M6R, qui est un mouvement politique, j'ai pris une position publique (critique) sur une position publique que je réprouve (celle de Chouard avec son fichu lien). Cela fait partie du débat démocratique, ce n'est pas agréable, ni pour moi ni pour lui ni pour personne, mais il ne faudrait pas trop réécrire l'histoire, assez douloureuse comme ça. Merci d'avance de votre compréhension.

posté le 05/12/2014 à 22h51

29/11/2014 - Diagonale Sonore - Leçon de jazz

Ah Sleepless ! J'attendais avec impatience (et une certaine inquiétude ;-)) vos impressions sur cette première musicale…
Regrets pour les erreurs d'orthographe dans les crédits. Je m'en vais de ce pas taper (gentiment) sur les doigts de Raphaël.

posté le 03/12/2014 à 21h54

29/11/2014 - Diagonale Sonore - Leçon de jazz

@Valérie Hillion a tout à fait raison. Petite erreur de notre part. Le morceau que joue Antoine Hervé s'intitule bien "Just live to tell the tale".

posté le 30/11/2014 à 18h35

29/11/2014 - Diagonale Sonore - Leçon de jazz

Parce que tout le monde essaie en même temps ! Trop d'affluence sur Vimeo… Sinon, il y a la version téléchargeable, dont je viens d'associer le lien.

posté le 29/11/2014 à 17h52

08/11/2014 - En accès libre - Le principe démocratie

Oui, MSC, la nuance apportée par Jorge Lago (l'ami de Podemos, comme vous dites, passé chez Mediapart et chez Schneidermann) est essentielle, et permet de concevoir des formes d'organisation politique combinant l'efficacité et l'authenticité (pour reprendre les concepts proposés par Ogien). Pour ce qui est de Bourdieu et de ce qu'il avait prévu dans sa théorie de la possible non-reproduction, je crois que nous avons avec le travail de Chantal Jaquet le meilleur aperçu qui soit de l'hypothèse, et même sa très pratique exploration. IL y a d'ailleurs eu une soirée "transclasses", où Jaquet s'exprimait, après Lordon (et deux autres orateurs dont je n'ai pas entendu la conférence) ; cette soirée a été filmée, elle est visible sur Youtube et c'est tout à fait intéressant (c'est là : http://geoffroydelagasnerie.com/2014/11/10/video-de-la-rencontre-autour-des-transclasses-de-chantal-jaquet-en-compagnie-de-frederic-lordon-et-laurent-bove/).
Il ressort de tout ceci que s'élabore en ce moment une reprise dynamique des concepts, une pensée sans doute moins binaire, remarquablement fertile - et surtout capable de redonner du carburant à nos projets et du souffle à nous mouvements. Ça fait du bien.

posté le 20/11/2014 à 00h00

15/11/2014 - Aux Ressources - Théâtre : du service public au self-service

Ne vous excusez pas, Alexandraaa, c'est très stimulant. Votre longue méditation me donne l'occasion d'approfondir ma propre réflexion. Je n'attends pas des spectacles, ni des oeuvres en général, qu'ils règlent des problèmes ou qu'ils donnent les clefs (les solutions ; je ne parlais que des clefs de métaphores scéniques, pas des clefs de compréhension du monde).
Chaque oeuvre est, au fond, d'une manière ou d'une autre, une reprise du chaos du monde, et bien sûr elle donne à voir le désordre, l'égarement, le désarroi. Ceci ne me pose aucun problème (une oeuvre qui nieraient ces données constitutives de notre époque me paraîtrait d'ailleurs, je crois, hautement suspecte). Mais je fais une différence entre les oeuvres qui livrent le chaos "tel quel" - oeuvres que j'appelle post-modernes au sens où leur forme même est chaotique, inintelligible, succession de vignettes non reliées entre elles, métaphores qui n'en sont plus lorsque personne ne peut saisir ce dont elles sont la métaphore - et les oeuvres qui PROBLÉMATISENT le chaos. Ça ne veut pas dire qu'on règle les problèmes ou qu'on donne les clefs : ça veut dire qu'on se saisit du chaos avec un regard, une perspective, on l'embroche avec une problématisation. Lordon, que vous citez, dans Capitalisme, désir et servitude, il ne résout pas les énigmes, il ne donne pas les clefs, il ne bâtit pas des solutions toutes prêtes ; il problématise notre aliénation sous le double paradigme marxien et spinoziste. Et mon spectacle, dans son prolongement, travaille à approfondir cette perspective : l'angle Alpha, ce n'est pas une solution. C'est une manière de problématiser notre rapport au salariat, et à l'aliénation en général. Dans un autre genre, Mécanique instable, qui joue en ce moment à la Manufacture des abbesses, est intéressant aussi pour ce travail de problématisation de la relation à l'entreprise, sous le motif de la SCOP (c'est moins conceptuel, plus narratif, mais le récit n'empêche nullement de problématiser). Je ne sais pas si ce que je dis est beaucoup plus clair (mais moi, ça m'a aidée de l'écrire ;-) !

posté le 19/11/2014 à 22h02

15/11/2014 - Aux Ressources - Théâtre : du service public au self-service

Pour avoir vu 15% à Avignon, je voudrais nuancer un peu les impressions que Neveux en rapporte ; j'y étais avec un comédien de ma troupe, d'une autre génération (+de 60 ans / fou de théâtre, spectateur assidu d'une foultitude de spectacles depuis des décennies). Nous avons été horripilés par ce spectacle abscons et post-moderne, livrant un monde indéchiffrable, reconduisant donc chez les spectateurs le sentiment de leur impuissance (et c'est pour moi très préoccupant que le théâtre se charge de relayer le fantasme très favorable au néolibéralisme que le monde serait trop complexe pour que nous le comprenions et que nous nous en saisissions autrement que par l'effarement). Des spectateurs (quelques uns) ont quitté la salle pendant le spectacle. Au moment des saluts, un bon tiers de la salle sifflait copieusement, fâché d'être ainsi conduit à subir des expérimentations pénibles (et pénibles apparemment pour les acteurs eux-mêmes, qui exécutent des formes sans joie et sans avoir l'air d'en saisir eux-mêmes les significations) ; métaphores dont nul n'a la clef, et qui ne donne à personne l'intuition de sa capacité, contrairement à cette forme de théâtre que Neveux appelle de ses voeux et qui me paraît en effet désirable.

posté le 19/11/2014 à 10h36

08/11/2014 - En accès libre - Le principe démocratie

@Papriko : je suis très surprise de votre réception, qui ne recoupe pas du tout mes impressions sur cet entretien - il faudrait que je le revoie (ça fait loin maintenant) pour comprendre ce qui peut donner une telle impression… Le courant passait très bien, m'a-t-il semblé, et il est resté à parler encore une heure après, plein d'enthousiasme. Nous avions des terrains de désaccord, mais pas d'incompréhension, et beaucoup de respect mutuel - confirmé par un échange de mails plus qu'enthousiaste après.
Bizarre...

posté le 18/11/2014 à 23h49

08/11/2014 - En accès libre - Le principe démocratie

@Cyrillkenyatta : en France, je vous accorde qu'on n'a pas l'impression de mouvements très décisifs. Mais à l'échelle de la planète, ici et là, de belles choses. Ce qui se passe en Espagne, là : le parti Podemos, issu des Indignados, qui a déjà plusieurs députés au Parlement Européen, et qui est en tête dans les sondages pour les prochaines élections espagnoles… C'est massif, ça, c'est important, et ça me semble encourageant.

posté le 17/11/2014 à 01h08

08/11/2014 - En accès libre - Le principe démocratie

Eh bien il me semble que cette hégémonie est en crise, et que la reprise, ces dernières années de mouvements sociaux et de mobilisations de grande ampleur en est une preuve manifeste. En crise, ça ne veut pas dire qu'elle n'existe plus ; ça veut dire qu'elle est désormais massivement contestée, et mise en défaut dans d'innombrables expériences pratiques locales.

posté le 16/11/2014 à 14h28

08/11/2014 - En accès libre - Le principe démocratie

@felix d : Je ne sais pas si c'est à mon coeur que parle votre commentaire, mais si c'est le cas, et bien c'est exactement ce que je fais ("mettre le nez au vent, sentir, accompagner, saisir les occasions, zigzaguer, improviser") et je m'en trouve contente !
@Eeleria : vous avez mille fois raison de défendre ici Gramsci - il n'est nullement question de l'enterrer, et je ne parlais vraiment que de l'hypothétique obsolescence du concept "d'hégémonie culturelle" (et s'il était vivant, et libre, je l'aurais invité, tiens, celui-là !!).

posté le 16/11/2014 à 01h54

08/11/2014 - En accès libre - Le principe démocratie

@Cyrilkenyatta : il y a bien un chouïa d'agressivité (coupable, je vous le concède) dans ma remarque à Lefayot, dont je lis les commentaires sous toutes les émissions, depuis le début, et dont, à force, j'ai pu constater la remarquable constance posturale : il s'agit de déconstruire l'émission, pour la reconstruire dans une optique plus conforme à ses goûts. La chose était flagrante dans le cas du Dans le mythe sur les Anges de la vengeance, mais s'observe à quelques nuances près à propos de toutes les émissions ; seul le Aux Sources avec Chris Esquerre a eu grâce à ses yeux. Ces déconstructions ne sont pas toujours élégantes, ni systématiquement aimables, et c'est pourquoi j'ai cédé ici à la vilaine pente du (tout de même assez léger) sarcasme facétieux. Ce qui est drôle c'est que c'est la première fois que je m'autorise ce ton, et que je suis aussitôt rappelée à l'ordre, quand chacun dans les forums peut le faire tranquillement sans que ça choque personne. Ceci dit sans acrimonie : j'observe, simplement, que ma position ici m'oblige à être en permanence parfaitement classe et irréprochable - vous pensez bien que nul ne peut l'être, et moi pas plus que quiconque !

posté le 13/11/2014 à 19h51

08/11/2014 - En accès libre - Le principe démocratie

Ah, Lefayot, on l'attendait, la déconstruction-reconstruction de l'émission (à laquelle nous savons que vous ne tardez jamais à vous livrer…). Alors pour commencer, rendons donc s'il vous plaît son patronyme à Albert : il s'appelle Ogien (et non aucun des noms successifs que vous lui prêtez). Ensuite, la moindre des honnêtetés que vous réclamez - différencier soigneusement les mouvements qui ont eu à renverser une dictature de ceux qui s'inscrivaient dans des "démocraties" (relatives) - est largement honorée dans le livre, et mon résumé de début d'émission prétendait régler la question ("au delà des différences locales indiscutables" => c'était compter sans notre Lefayot qui voudrait tout de même qu'on en discute). Pour le reste, je me réjouis que vous pariiez sur la dynamique et l'optimisme, pour après-demain si demain ça fait trop court pour vous (on peut toujours s'arranger).

posté le 11/11/2014 à 00h18

13/09/2014 - En accès libre - Les Anges de la vengeance

Pour l'instant nous ne pouvons pas faire de vrai "happy hour" : la fonctionnalité "gratuité" n'est pas opérationnelle dans l'interface de gestion du site - nous devons donc renvoyer les non-abonnés vers Vimeo, ce n'est pas terrible (d'où le fait qu'on le fait au coup par coup, émission par émission) ; et on ne communique pas massivement dessus, non plus : pas assez pratique pour être sexy. Dans le mythe a été cependant vue 550 fois pendant la nuit "happy hour" ; c'est un bon score. Mais on a hâte d'avoir un vrai rendez-vous avec le nouveau webmaster pour régler les innombrables problèmes techniques du site...

posté le 08/11/2014 à 11h03

27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression

@Jacques Lewkowicz : en ce qui me concerne, c'est précisément parce que je pense qu'il faut lutter contre l'antisémitisme que je pense que Bricmont a raison d'interroger la pertinence de la Loi Gayssot. En créant un interdit de parole, cette loi alimente inlassablement le délire complotiste des antisémites ("si on n'a pas le droit de le dire c'est parce que c'est vrai" est l'axiome qui leur tient lieu de pensée). Le débat libre est sans doute le seul dispositif susceptible de venir à bout de ces délires. Permettez-moi ce conseil : ne vous hâtez pas trop de classer ceux qui ne sont pas d'accord avec votre stratégie dans le camp des sympathisants à l'égard des thèses antisémites.

posté le 29/10/2014 à 23h44

11/10/2014 - En accès libre - Les transclasses

Obsolescence en effet programmée, dès le départ - il était évident que nous n'allions pas nous priver de recevoir des femmes ! - et raison pour laquelle le procès qui nous était intenté a priori me semblait de la dernière bêtise.

posté le 20/10/2014 à 20h21

11/10/2014 - En accès libre - Les transclasses

Oui, J-net, vous avez raison de nuancer : la mixité n'est pas la parité. Je tâcherai d'être plus précise et rigoureuse dans l'emploi des termes.

posté le 20/10/2014 à 15h27

11/10/2014 - En accès libre - Les transclasses

A propos d'Edouard Louis : j'avais lu Eddy Bellegueule dans le cadre de la préparation de l'émission, et j'ai demandé à Chantal Jaquet si on pouvait en parler pendant l'entretien. Elle a préféré qu'on s'abstienne, parce qu'elle considère que la puissance de fascination de cette figure, de la polémique qui a entouré son livre, fait écran et obstacle à la réflexion, hypnotisant les regards… C'est trop polarisant, et ça occulte tout le reste. J'ai compris sa position et l'ai bien évidemment respectée. Pour info : "Les transclasses" était déjà sous presse quand est sorti "Pour en finir avec Eddy Bellegueule".

posté le 16/10/2014 à 22h28

11/10/2014 - En accès libre - Les transclasses

Eh bien ça Delphine Brun, c'est du procès d'intention chimiquement pur ! Je suis avec elle "sans joie" ??? Après l'entretien elle est restée plus d'une heure avec nous, à poursuivre cette conversation qui nous passionnait tous les trois (elle, Raphaël et moi - il n'y a personne d'autre dans la salle). Elle s'exprime tranquillement pendant 1h15, je ne lui coupe pas plus (pas moins non plus) la parole qu'à mes autres invités. Je ne la contredis pas un instant sur les vertus de la parité qu'elle met en avant sur la phase transitoire (avant qu'il ne soit plus utile d'y veiller). Vous êtes tout à fait ahurissante dans votre réception - et très représentative de ce qu'est une réception biaisée par les convictions du récepteur.

posté le 15/10/2014 à 17h43

04/10/2014 - En accès libre - Qu'est-ce qu'un bon film ?

@Papriko : pour la 3ème cam, c'est une question de moyens. Pour l'instant nous ne les avons pas. Et pour la valeur de plan, c'est une question de goût. Personnellement (et c'est aussi le goût de Raphaël, qui réalise les émissions), je ne déteste pas quelques instants où le visage devient un paysage - mille détails, des "poils", oui, si vous voulez, des pores, des ridules, des éclats et des ombres innombrables, l'énigme de la chair, quelque chose de l'infini de la personne débordant le cadre. Votre histoire de mode ("abandonnés depuis une quarantaine d'années") nous intéresse peu.

posté le 07/10/2014 à 15h42

04/10/2014 - En accès libre - Qu'est-ce qu'un bon film ?

@felix d : faudrait savoir ! Quand on se met face à face avec notre invité, on est de profil pour vous, et les abonnés râlent ("c'est agaçant de voir les gens de profil tout le temps"). Donc on se met un peu de biais, comme ça tout le monde voit tout le monde de trois-quarts. Précision : les émissions sont tournées à deux caméras, mais avec un seul cadreur : les deux cams ne peuvent donc pas être éloignées l'une de l'autre.

posté le 06/10/2014 à 15h51

04/10/2014 - En accès libre - Qu'est-ce qu'un bon film ?

J'aimerais répondre à ceux qui regrettent le partage du temps de parole, trouvant que Murielle parle trop par rapport à son invité. C'est un risque constant dans une émission construite autour d'un livre (avec mon Dans le texte, je m'y expose tout le temps) : parce que l'intervieweuse consacre une bonne partie de son propre temps de parole à restituer les analyses, voire les citations, du livre - et cela devrait en quelque sorte être "décompté" de son propre temps de parole ;-) ! Bien sûr on peut considérer qu'il est plus habile de faire redire à son invité ce qu'il a écrit - c'est ce que font tous les journalistes radio et télé qui s'adonnent à l'exercice ; cela débouche souvent sur la récitation par l'auteur de son topo (souvent mécanisé par la répétition promotionnelle), et laisse beaucoup moins de place à l'échange dialectique, et la construction d'une vraie pensée critique.
Ici, nous sommes clairement dans la construction d'un entretien critique ; et je le trouve de très bonne facture. Murielle s'est perçue comme étant une "cible" du texte de Jullier, elle a eu l'audace de lui proposer un entretien dans lequel elle occuperait la position de l'accusée, et bien sûr elle a opposé aux thèses de Jullier sa propre défense. Rien de plus légitime - c'est l'occasion d'un rappel sur certaines positions philosophiques relatives à l'esthétique (Hume/Kant) que je trouve extrêmement précieux, et aussi l'occasion pour elle d'une méditation sur sa propre position critique, sur un mode personnel, sensible, qui me paraît aussi un exercice très sain et éclairant pour le public.
En face, Jullier parle peu ; c'est aussi, apparemment, dans sa nature - quand Murielle parle d'une presse de "gauche" en citant Le Monde (!!!), Libération et les Inrocks (!) (le seul moment où Murielle révèle, selon moi, une certaine faiblesse de sa position, trahissant ici le peu de préoccupation politique, ou disons, un manque d'approfondissement de la question - trait de jeunesse, sans doute ;-) : à 23 ans, il reste encore un peu de temps pour méditer son positionnement sur l'échiquier politique ), il se contente de lui opposer un sourire presque tendre, et un "vous croyez vraiment?" assez laconique : à l'oral ce n'est pas un polémiste, c'est un maïeuticien. Il est aussi fort probable que sa position (à Jullier) se soit beaucoup adoucie depuis la publication du livre (il y a dix ans!), et que l'expansion d'Internet, dans l'intervalle, ait beaucoup relativisé son discours sur la puissance du discours vertical des experts professionnels… Bref. Personnellement cet entretien m'a passionnée, je trouve le dispositif inédit, et la rencontre instructive et émouvante. Et je suis plutôt fière que Hors-Série ait permis de le faire advenir.

posté le 06/10/2014 à 12h23

27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression

@Finislitium : Votre remarque est intéressante. Jean Bricmont a évidemment été invité à s'exprimer pour répondre, s'il le souhaitait ; il n'a manifestement pas ressenti un désaccord assez sensible avec mes écrits pour éprouver le besoin de s'en expliquer.

posté le 05/10/2014 à 20h59

04/10/2014 - En accès libre - Qu'est-ce qu'un bon film ?

@Jack Pougne : non non, c'est bien une photo de Marcel Mauss !

posté le 04/10/2014 à 18h20

27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression

Voilà, c'est publié (édito).

posté le 01/10/2014 à 22h27

27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression

Oui, d'accord, je vais le faire. Mais on va dîner, d'abord. Ça commence à bien faire, cette affaire !

posté le 01/10/2014 à 20h10

27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression

Dans l'édito ? Vous pensez qu'il faut ? (je n'y suis pas opposée, je me disais simplement que la polémique a lieu là bas, que c'est là bas qu'il faut répondre…).

posté le 01/10/2014 à 19h54

27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression

Nous avons déposé notre texte de réponse dans le backoffice de Arrêt sur images. Nous attendons que Daniel procède à sa mise en ligne.

posté le 01/10/2014 à 18h53

27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression

Nous estimons, Maja et moi, notre position tout à fait solide pour justifier la publication de cet entretien sans plus d'éléments de contextualisation que ceux qui figurent dans le texte indroductif de Maja, et dans la présentation qu'elle donne de son invité dans le cours de l'émission. Nous allons donc publier un texte de réponse à la chronique de Daniel Schneidermann. Mais il va falloir patienter ; pas question de bâcler une bafouille approximative et prise dans le feu des passions : j'ai besoin de deux ou trois heures de paix pour rédiger ça. Or, il se trouve que dans mon agenda du moment, je ne dispose pas de ces deux ou trois heures. Je rentre à l'instant d'une réunion sur un tout autre sujet, je vais passer les deux jours qui viennent à faire cours à mes étudiants sur de tout autres sujets, et ce n'est sans doute pas avant la fin de la semaine que je pourrai publier un texte explicatif de notre analyse et de notre positionnement. Sans doute Jean Bricmont souhaitera lui aussi répondre à ces accusations à son encontre, il pourra évidemment le faire dans le fil des commentaires.

posté le 30/09/2014 à 22h31

27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression

@Lefayot : il me semble que vous vous méprenez gravement sur le compte de Bricmont si vous croyez entendre dans ses propos des "arguments de personnalités inattaquables qui apporteraient de l'eau au moulin du négationnisme"(…) "(accessoirement ça fait partie de l'attirail du parfait petit négationniste et c'est démonté depuis 20 ans)". Bricmont n'accrédite nullement les thèses négationnistes, auxquelles il ne souscrit pas du tout (il est explicite là dessus dans son bouquin) ; la liste de citations d'historiens qu'il produit dans l'émission illustre très clairement le problème d'arbitraire et de deux-poids-deux-mesures qu'il dénonce pendant tout l'entretien à propos des lois restreignant la liberté d'expression. Son propos n'est pas de dire que "même des gens très bien sont négationnistes", mais de montrer que des énoncés analogues (ceux qui relèvent de la discussion historique sur l'holocauste, laquelle est parfaitement légitime et même nécessaire, comme tous les faits sur lesquels les historiens ont à travailler) sont traités de manière radicalement contrastée en fonction du très opaque critère des "intentions", ou de la "légitimité" de l'énonciateur.

posté le 30/09/2014 à 14h25

27/09/2014 - Aux Sources - Pressions et expression

@Reis Hugo : vous n'avez manifestement pas pris le temps de regarder l'émission (que nous avons mise en ligne il y a quelques minutes). Et si vous commenciez par là ?

posté le 27/09/2014 à 14h02

20/09/2014 - Aux Ressources - L'artiste et les agendas

Le "bégaiement" n'est pas normal ; c'est sans doute que votre débit de connexion n'est pas idéal… Il vaut peut-être mieux télécharger l'émission (plutôt que de la regarder en "streaming").

posté le 23/09/2014 à 12h46

20/09/2014 - Aux Ressources - L'artiste et les agendas

@Georgina : votre commentaire avait été posté deux fois à l'identique, je me suis permis d'en supprimer un. Pour prolonger un peu le débat, sur "en quoi ce monsieur fait de l'art" ; il explique lui-même sa démarche, en 1958, il entreprend de "s'approprier" (comme territoire de recherche) la "vérité" (sous la forme d'énoncés) ; il fait donc des phrases qui sont autant de coups de filet vers une vérité possible - et dans cette recherche, s'appuyant sur sa propre sensibilité, il tombe sur l'ego comme moteur universel (pas très étonnant). Il me semble que la démarche peut légitimement être considérée comme artistique. Ensuite sur le snobisme : les "amateurs" de Ben, ceux qui achètent les trousses, les agendas, les phrases en carte postale sont des ados (pré ou post), et non pas des initiés de l'art contemporain ; je ne crois décidément pas qu'on puisse mettre du snobisme là dedans. Enfin, qu'il faille être incisif et exigeant avec nos invités, cela est indiscutable et je vous rejoins pleinement.

posté le 23/09/2014 à 11h45

20/09/2014 - Aux Ressources - L'artiste et les agendas

Et bien, quant à moi, je dois dire que je trouve les réactions épidermiques ultra-sévères qui s'expriment par ici assez injustes. Certes, Ben est manifestement un incurable libidineux, et son comportement avec Laura, dans les moments où il y cède, est écoeurant et grossier. Mais pour ce qui est de son propos, il m'a vraiment touchée par sa franchise ; il n'est pas si fréquent d'entendre une personnalité artistique dire "j'ai honte", "je m'en veux", "j'ai fait n'importe quoi". Le dilemme où il est plongé en ayant consenti au merchandising - et il n'est pas absurde d'avoir cru trouver là le moyen d'un art populaire, susceptible de toucher "les masses" - qui se referme sur lui avec son vouloir-vendre-des-fleurs-et-des-messages-sympas quand lui aurait la tentation d'écrire "tout est foutu, brulez tout", c'est une expérience passionnante à observer. IL décrit ça avec beaucoup d'honnêteté, comme il reconnaît aussi ses failles - "je voudrais théoriser mais je n'ai plus la mémoire"… Et pour le coup, je pense qu'on peut lui reprocher bien des choses - histrion, oui, ramenard, sans doute - mais certainement pas d'être snob. Je pense d'ailleurs que le snobisme est plutôt du côté du rejet catégorique de Ben, sans rien écouter de ce qu'il dit, qui n'est pas totalement idiot.

posté le 22/09/2014 à 22h49

13/09/2014 - En accès libre - Les Anges de la vengeance

Il y avait un plan, Lefayot, et nous l'avons même respecté ; apparemment, il ne tape pas dans le coeur de vos attentes, mais il était tout à fait pensé ; 1) figure morale ou politique ? 2) quel(s) discours politique(s) 3) panorama mythologique 4) la télévision populaire, nouveau vengeur masqué ? 5) Anonymous : fidélité, postérité ?
Ensuite, les sinuosités décrites par la discussion sont le propre de l'art de la conversation - quand on la laisse un peu s'ébattre, ce qui est tout à fait délibéré de ma part. Si j'avais voulu faire un exposé façon maître de conférence, je serais à l'université, et je déverserais devant l'amphi alangui les thèses, hypothèses et brillantes synthèses sur la question. Ça irait de l'alpha à l'omega, ferait une belle démonstration, et m'ennuierait beaucoup. Il y a clairement une tension dans notre émission entre le narratologique et le politique, c'est son "vice de construction" qui est aussi sa vertu, et qui se reproduira à chaque fois que Rafik et moi serons en position de co-pilotes. C'est notre différence qui fait notre complémentarité, et je suis très attachée à cette féconde discordance entre nous.

posté le 16/09/2014 à 22h10

13/09/2014 - En accès libre - Les Anges de la vengeance

Oups toutes nos excuses ; il manquait en effet le bouton "plein écran". C'est corrigé (refresh your page).

posté le 13/09/2014 à 14h27

23/08/2014 - Aux Ressources - L'édition avec éditeur

@Paul : Merci pour votre commentaire et vos suggestions ; je pense aussi que beaucoup de questions esquissées dans cet entretien méritent d'être approfondies, qu'il faudra y revenir, dans les détails (où se niche le diable). Il faudra donc un nouveau Aux ressources sur l'économie de l'édition, afin que vous et moi (et peut-être d'autres encore) ne restions pas sur des frustrations...

posté le 02/09/2014 à 13h24

16/08/2014 - Dans le Texte - Médias contre médias

@Jean-Pierre Vidal : vous n'avez manifestement pas lu mon édito daté du 23 août ; j'y réponds assez précisément à votre remarque sur les invitations de femmes. Je suis par ailleurs désolée que l'entretien vous ait paru soporifique et que vous soyez déçu par Hors-Série ; nous faisons notre possible pour produire des entretiens de qualité. Mais d'une part, ce n'est jamais parfait (normal), et d'autre part, nous n'avons pas tous la même définition de ce qu'est la "qualité" ; alors forcément, ça génère de la déception.

posté le 31/08/2014 à 12h43

23/08/2014 - Aux Ressources - L'édition avec éditeur

@Sleepless : tu fais donc partie des aspirants-spectateurs d'enregistrement d'émissions ? (je n'ai pas encore consulté la liste des souscripteurs de cette "option")... Reçois nos excuses si tu trouves que nous sommes trop lents à la détente. J'ai reçu deux ou trois mails de souscripteurs ces dernières semaines à ce sujet, à qui j'ai répondu, et qui m'ont re-répondu sur le mode :"c'était juste pour savoir, c'est pas pressé". Je dois reconnaître qu'on a manqué de diligence pour organiser ça. Dans l'immédiat les dates d'enregistrement des prochains DLF et DLT ne sont pas encore fixées (on vient d'en tourner, en rafale, on n'a pas pris le temps de tenir les abonnés informés... On dirait qu'il manque un poste secrétariat dans l'équipe Hors-Série ;-) !

posté le 24/08/2014 à 23h29

23/08/2014 - Aux Ressources - L'édition avec éditeur

@All Naldy : notre budget livres, nous ne l'avons même pas calculé (dans tous les sens du terme !) ; nous avons toujours acheté des livres, qui sont notre oxygène, et ne songeons pas à nous les rembourser sur le compte de Hors-Série, qu'on ménage pour assurer ce que nous ne saurions financer sur nos propres deniers ! Les maisons d'édition pourraient peu à peu s'intéresser à nous et nous envoyer leurs livres, mais à dire vrai, nous n'avons même pas encore créé le compte postal où elles pourraient nous les adresser - et vu ce qui vient de nous arriver, je ne tiens pas à les faire adresser chez moi ;-) !
Je suis contente aussi que vous ayez pris connaissance de mon édito, et du malaise qu'il traduit. L'équipe de Hors-Série n'est pas tout à fait à l'unisson sur cette question, et j'imagine que cette problématique va trouver une forme publique ou une autre dans les mois qui viennent (débat, autre édito, etc).

posté le 24/08/2014 à 23h03

23/08/2014 - Aux Ressources - L'édition avec éditeur

@sleepless : seuls les Dans le texte et les Dans le film pourront être tournés avec un peu de public. Pour l'instant l'organisation un peu tendue des démarrages ne nous a pas fait mettre l'accent là dessus ; et les personnes qui avaient souscrit cette option ne sont pas eux-mêmes très pressés. On commence à planifier tout ça plus proprement, ça va s'organiser. Mais nous n'aurons de toute façon jamais plus de deux ou trois personnes, et bien sûr pas de "rires" et "applaudissements" ;-) !

posté le 24/08/2014 à 12h00 ( modifié le 24/08/2014 à 13h39 )

23/08/2014 - Aux Ressources - L'édition avec éditeur

Yes.

posté le 24/08/2014 à 01h49

23/08/2014 - Aux Ressources - L'édition avec éditeur

Les problèmes de téléchargement sont liés au piratage dont nous avons été victimes, Arrêt sur images et Hors-Série, aujourd'hui. Tout est mis en oeuvre pour rétablir l'accessibilité des contenus.

posté le 23/08/2014 à 21h05

16/08/2014 - Dans le Texte - Médias contre médias

@Jean-Marc Fiorese : merci pour le "toujours jeune" ;-) ! S'agissant de ma position sur la révolution numérique, ne soyez pas dupe de la position contradictoire que j'adopte naturellement face à mes invités, afin de construire un échange dialectique, et de faire monter l'argumentation grâce à la critique. Quand je suis face à Jacques Rancière, je ne taris pas d'éloges sur le numérique, affirmant même qu'il accomplit l'essentiel du projet rêvé par Jacottot ! Je suis moi-même viscéralement attachée aux vertus du net, crois profondément dans les perspectives de changement profond qu'il ouvre ; mais quand j'ai devant moi quelqu'un qui pense comme ça (donc un peu comme moi), je m'efforce plutôt d'explorer les points aveugles, les zones limites et les éventuels dénis de nos propres convictions. C'est un exercice d'exigence intellectuelle.

posté le 20/08/2014 à 15h14

16/08/2014 - Dans le Texte - Médias contre médias

li faut peut-être préciser que Clément Sénéchal sortait, manifestement éreinté, de la dure campagne des élections européennes ; il est probable que cette cuisante expérience a joué un rôle dans ce que vous percevez comme un "retrait" de l'invité...

posté le 18/08/2014 à 21h17

16/08/2014 - Dans le Texte - Médias contre médias

@Paul Balmet : éclairez ma lanterne, ou rafraîchissez-moi la mémoire : quels donc "petits modules" ??? (dont je sous-estimerais la portée)...

posté le 17/08/2014 à 21h56

16/08/2014 - Dans le Texte - Médias contre médias

@Gynko : soyez rassuré. Quelques scuds "féministes" nous arrivent, mais en mode "message privé" ;-) ! Et d'ailleurs, de la meuf, il va y en avoir à la rentrée, pour les Dans le texte, en tout cas. Effet du hasard de mes lectures, des conseils que l'on me donne, ou influence inconsciente de cette pression mise de l'extérieur, je m'achemine vers plusieurs invitations au féminin !

posté le 17/08/2014 à 21h55

16/08/2014 - Dans le Texte - Médias contre médias

@Pierre B. : il est vrai que ma position contradictoire se soutient de celle de mon interlocuteur. Lorsqu'il s'agit d'un jeune auteur peu disposé à polémiquer, j'émousse un peu mon arsenal, et je m'accorde à la tonalité qui m'est proposée. Mais par ailleurs, je n'ai pas l'impression (à part le régrès technique par rapport au Dans le texte tourné ultérieurement) que les éléments de cet entretien se soient si vite périmés ; qu'est-ce qui vous fait l'éprouver comme "daté" ?

posté le 17/08/2014 à 15h15

16/08/2014 - Dans le Texte - Médias contre médias

A l'endroit que vous dites, Gynko, il ne manque rien. L'effet bizarre tient au fait que nous n'avons pas diffusé l'extrait pendant l'enregistrement de l'émission ; Raphaël l'a inséré au montage, en coupant ma phrase au milieu, mais sans rien enlever dans mes propos, ni avant, ni après l'extrait. Donc au sortir de l'extrait, je poursuis ma phrase commencée avant ; mais comme vous avez vu dix minutes d'Isabelle Maurer au milieu, ça fait tout bizarre ! (je ne sais pas si mes explications sont très claires !!!).

posté le 17/08/2014 à 01h07

12/07/2014 - Aux Ressources - L'artiste comme agent double

@Fred Ortuno : c'est noté ! On a un peu hésité sur la longueur des illustrations, parce qu'on voulait permettre d'en prendre connaissance sans risquer de parasiter la conversation qui suit son cours. On va tâcher d'améliorer ça !

posté le 15/08/2014 à 19h41

26/07/2014 - Dans Le Film - Qui veut la peau du naturalisme ?

@Freego : c'est tout à fait délibéré de notre part. Nous n'avons pas voulu favoriser le dialogue inter-Hsérinaute parce que, forts de notre expérience sur les forums d'Arret sur images, nous savons comme ils dégénèrent et finissent par faire fuir les meilleures volontés (querelles d'ego à n'en plus finir, obsession du dernier mot, insulte ad personam, etc). Ces dérives ont pris de telles proportions sur les forums d'@si que nous avons envisagé très sérieusement de ne permettre aucune sorte de commentaire ici. Et puis je me suis ravisée, et j'ai finalement insisté pour que nous aménagions cette interface qui vous paraît malcommode - elle l'est, s'agissant du dialogue - mais qui offre du même coup l'avantage de refroidir les tempéraments belliqueux. Ici l'on devise posément, on peut se répondre en précisant à qui l'on parle, c'est un espace civilisé, et comme tel, contraignant. Ou vice et versa. Et vous voyez cependant qu'on peut se répondre, et qu'on le fait volontiers.

posté le 15/08/2014 à 19h38

26/07/2014 - Dans Le Film - Qui veut la peau du naturalisme ?

Ne soyez pas désolé : Murielle est la première à se critiquer après chaque entretien ! Elle fait ses armes, débute dans l'entretien filmé, et nous lui faisons une confiance totale pour la suite. C'est un exercice difficile qui demande du métier et de l'aplomb : donnons lui le temps de s'y épanouir. En l'état, c'est déjà tellement stimulant : elle choisit les thèmes, les invités, les problématiques, et parvient toujours à tirer le meilleur de ses invités (et souvent, de l'inédit) ; c'est le signe du talent, et la promesse de superbes réussites pour l'avenir. Et puis : vive la jeunesse, quoi !

posté le 26/07/2014 à 19h51

19/06/2014 - Dans le Texte - La Société du mépris de soi

Michéa, j'aimerais beaucoup, mais la dernière fois que j'ai essayé (genre, il y a deux ans), mes innombrables mails sont restés sans réponse. Alors si vous avez des voies de facilitation, n'hésitez pas à me filer vos tuyaux en message privé. Merci d'avance !
Sinon, j'aime bien votre style, Lefayot. Un côté synthétique et relativement téflon côté cojones, disons.

posté le 25/07/2014 à 15h18

28/06/2014 - Dans Le Film - Un Spectateur Français

Une troisième caméra, et donc un deuxième cadreur ? A l'année ? Vous nous ramenez une centaine d'abonnés, et on y réfléchit !

posté le 21/07/2014 à 20h55

19/07/2014 - Aux Sources - La démocratie contre la presse

La date d'enregistrement figure au générique de l'émission, pour celle-ci comme pour les autres ! Suffit de regarder ;-)...

posté le 21/07/2014 à 20h53

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

Il faut lire Le Maître ignorant ! Et s'en inspirer, à votre manière.

posté le 15/07/2014 à 14h09

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

@ Laurine Defond : En pratique inutile, non ! Je peux vous dire que la lecture du livre de Rancière a eu des conséquences pratiques sur ma vie d'enseignante tout à fait décisives ! Le fait que lui en soit resté plutôt à l'expérience intellectuelle de la chose n'invalide pas la pertinence du modèle dans ses conversions empiriques. Après, oui, ce sont ses contradictions d'auteur, d'intellectuel, de chercheur - c'est son affaire, au fond. Je n'ai pas eu envie de pousser plus avant la polémique à ce sujet, parce que je ne me sens pas d'être une sorte de tribunal populaire interpellant les intellos sur leur manque d'accessibilité. Il est bon de leur en faire la remarque, pas forcément le procès. Les interprétations pratiques sont l'affaire des lecteurs en général, et l'éclairage des textes obscurs est une affaire dont je m'occupe très volontiers dans mon émission... Au final, il se passe tout de même beaucoup de choses très vivantes autour de ce texte avec des bouts de langue morte dedans ;-) !

posté le 15/07/2014 à 12h24

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

Mais non vous n'avez pas tué le débat ! (d'ailleurs vous avez vu qu'il s'est poursuivi) ; ceci dit, vous avez bien fait d'y revenir. Le slogan "Tous capables" me paraît jacotiste en diable, de même que l'expérience de la lettre polonaise que vous décrivez. Sauf que cette expérience mise sur l'intelligence collective, la capacité d'un groupe à s'autoformer par confrontation des analyses - modèle en lequel je crois profondément - alors que Jacotot, comme je le précise dans l'émission, n'y croyait pas du tout (ce qui me laisse très perplexe).

posté le 12/07/2014 à 15h29

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

@Papriko ; vous n'êtes pas convaincu et c'est votre droit le plus strict, je ne vais pas contre-argumenter sur l'ensemble de votre copieux commentaire. Je voudrais cependant reprendre juste un point, sur la figure de l'annonciation, qui me fait parler du texte de Rancière comme un évangile ; je pointe là un motif lié à la foi : l'annonciation, par laquelle une chose une fois dite se réalise parce qu'elle a été annoncée. Evidemment, ça semble procéder du religieux et peut être considéré comme totalement irrationnel. Mais nous connaissons bien le phénomène des prophéties auto-réalisatrices (étudiées à travers les sondages, notamment), qui permettent d'observer qu'en effet certaines choses se réalisent PARCE QU'elles ont été annoncées. Par ailleurs, Rancière consacre d'assez longs développements à la nature de ce principe sur lequel Jacotot fonde sa proposition : "toutes les intelligences sont égales". C'est, selon Rancière, et selon Jacotot lui-même, une opinion. Rien de plus, rien de moins. Une opinion sous l'empire de laquelle on peut travailler ; et travailler dans cette opinion permet en effet de voir le fait se réaliser. C'est en tout cas ce que Jacotot, et les témoins de son expérience, ont observé. Ce devient un fait.

posté le 12/07/2014 à 12h36

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

Ah oui, je n'avais pas vu les commentaires sous "télécharger la vidéo" (essentiellement des témoignages d'échec technique autour de ce fichu problème de téléchargement sur Vimeo ; Mireille est en dialogue avec eux pour essayer de comprendre ce qui se passe). Pour ce qui est d'inviter des femmes, ça viendra. Je suis en train de lire un livre écrit par une femme (!!!) - parce que j'avais envie de lire ce texte, pas parce que c'est écrit par une femme, hein ;-)

posté le 08/07/2014 à 11h52

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

"Ça cafouille au niveau technique" : vous parlez des difficultés de téléchargement liées à Vimeo ? Ou bien vous parlez d'autre chose ?

posté le 07/07/2014 à 23h10

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

Ah, youpi ! J'adore apprendre que l'émission déclenche des pulsions de lecture du texte... Attention toutefois : quand on est prof, le bouquin fait vraiment mal aux dents. A moins, peut-être, que l'émission permette d'en mieux digérer les upercuts (Rancière est beaucoup plus doux et indulgent à l'oral qu'à l'écrit).

posté le 07/07/2014 à 15h19

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

Merci pour vos témoignages d'enthousiasme : je suis heureuse que le bonheur que m'a inspiré cet entretien soit partagé !

posté le 07/07/2014 à 11h58

28/06/2014 - Dans Le Film - Un Spectateur Français

(Par ailleurs : la webmaster n'est pas au bord de la dépression elle est juste... en vacances ! Enfin, c'est ce qu'elle avait prévu. Mais comme y a des bugs, elle est un peu moins en vacances que prévu).

posté le 06/07/2014 à 20h56

28/06/2014 - Dans Le Film - Un Spectateur Français

C'est beau, ce que vous nous dites, Olivier ! Merci !

posté le 06/07/2014 à 20h55

02/07/2014 - En accès libre - Post-scriptum sur les intermittents

@KarineJ : celle-là, vous pouvez la partager ! Comme ce n'est pas tout à fait une vraie émission, mais juste un "post-scriptum" que André Wilms a souhaité ajouter pour intervenir dans la mobilisation des intermittents, je l'ai mise en mode public sur Vimeo : c'est là : https://vimeo.com/98432972. Vous pouvez la diffuser (elle a d'ailleurs déjà fait un petit tour sur la toile)...

posté le 06/07/2014 à 20h52

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

Ahhhh. Merci, Bruno.

posté le 05/07/2014 à 18h07

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

Vous faites bien de vous répéter, brnmm (nan mais quel pseudo, pardon), je n'avais pas vu passer votre suggestion auparavant. Donc si vous vous reconnectez, vous parvenez à télécharger ?

posté le 05/07/2014 à 18h00

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

On a vérifié dix fois l'onglet "privacy" : tout est coché pour que le téléchargement soit possible. Et de fait, on peut lancer le téléchargement à partir d'Hors-Série sur mon ordinateur. Pour ce qui est de faire un stage, d'avoir un geek... on était quand même censés s'appuyer sur un développeur et une webmaster, responsables de tous ces aspects techniques. Nous voici en ce samedi tout démunis, sans développeur ni webmaster, c'est ballot.

posté le 05/07/2014 à 17h50

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

C'est coché, Gynko. C'est pourquoi je ne comprends pas le bug.

posté le 05/07/2014 à 17h46

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

Bon ; il y a manifestement un bug. On est un peu à la peine pour vous répondre. Raphaël et moi ne sommes pas précisément des as de la technique Internet ; Mireille, la webmaster, est en vacances... Donc, pour l'instant, je ne peux que vous inciter à la visionner en streaming - ça marche très bien - ou à patienter, jusqu'à ce qu'on comprenne le bug.

posté le 05/07/2014 à 16h42

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

Et du coup même réponse : avez-vous bien préalablement saisi votre mail et votre mot de passe sur le site Hors-Série ?

posté le 05/07/2014 à 16h38

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

@Christian Deny : après vérification, de notre côté tout est bon et le téléchargement fonctionne. Avez-vous pensé à vous connecter au site avec votre identifiant et votre mot de passe ?

posté le 05/07/2014 à 15h45

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

@Christian Deny : on va vérifier de notre côté (ça marchait quand on l'a testé au moment de la mise en ligne). On essaie de régler ça.

posté le 05/07/2014 à 15h38

05/07/2014 - En accès libre - Le Maître ignorant

@Roselyne : Pour le téléchargement en MP3, ça fait partie des options techniques que nous sommes encore en train de mettre en place ; on espère que ce sera bon la semaine prochaine. Pour ce qui est des liens hypertextes, j'ai renoncé à les mettre dans les news Ulule, car ensuite le système d'envoi d'Ulule avait tendance à modifier le lien, qui n'était plus valide. Lassée de répondre à des messages signalant que le lien ne fonctionnait pas, alors qu'il est parfaitement opérationnel quand je l'incorpore dans la news, j'ai préféré considérer que vous savez où trouver le site Hors-Série, auquel vous êtes abonné(e), et que vous pouvez placer dans vos favoris.

posté le 05/07/2014 à 15h37

19/06/2014 - Dans le Texte - La Société du mépris de soi

Preum's ! (c'est juste pour voir si ça marche ;-) !

posté le 04/07/2014 à 16h26