commentaire(s) publié(s) par Cuckooland
3 commentaires postés
18/07/2020 - Aux Sources - Histoire critique de l'antispécisme
Merci pour cet entretien sur un sujet si longtemps méprisé. Échange passionnant, avec beaucoup de questions abordées. Hâte qu'il y a en ait un autre, qui pourraient par exemple creuser les liens avec l'anarchisme, le relativisme, l'agnosticisme...
Témoignage :
Enfant, je ne connaissais pas ce mot "anti-spécisme". Comment un mot pourrait-il exister pour cette chose aussi ridicule, et aussi ignoble.
J'ai donc appris très tôt à refouler mon "anti-spécisme". Cela fait un bien immense de voir qu'aujourd'hui, on peut en parler librement et avec force.
"Que faire, quand je suis contraint de choisir entre un tel et un tel ?"
La question se posait dès qu'il fallait se nourrir, et nos conditions de vie me semblaient alors d'une cruelle absurdité.
Mais heureusement, je ne me souviens pas avoir été tenté de dévaloriser l'autre : en dernière analyse, sur quoi auraient tenu ces valeurs ?
Non, je préférais m'en tenir, dans ces cas d’extrême nécessité, à condamner ceux qui me semblaient les plus loin de moi, sans haine, avec le respect dû.
Merci encore Jérôme Ségal et Manuel pour votre travail.
posté le 22/07/2020 à 09h19
19/10/2019 - Dans le Texte - Vivre sans ?
C'est fou comme les entretiens avec Frédéric Lordon peuvent être passionnants, quand bien même une partie des propos est difficile d'accès (merci wikipédia/wiktionnaire).
J'aurais bien aimé que Judith insiste sur les alternatives au "Grand Soir". Pourquoi la minorité dominante serait-elle forcément consciente du danger : un processus lent (fable de la grenouille) ou perçu comme insignifiant ne peut-il déjouer sa vigilance ? Un tel processus serait-il forcément difficile à initier ? En tout cas, la majorité dominée sait, elle-aussi, mettre au point des dispositifs très contaminants (cf. licence GPL).
posté le 15/12/2019 à 18h40
04/07/2020 - Aux Ressources - De Malthus au GIEC : 50 nuances de vert
Daniel Tanuro (01h05m00s) : "La croissance est elle-même un produit d'un certain nombre de mécanismes économiques et sociaux, et ces mécanismes sont ceux de l'accumulation du capital, la concurrence pour le profit qui poussent chaque propriétaire de capitaux à investir en machine pour augmenter la productivité du travail, pour avoir plus de marchandises à mettre sur le marché, et pour compenser la baisse relative du taux de profit qui en découle par une augmentation de la masse de marchandises qu'il vend à un taux de profit plus bas. C'est ça le problème."
A cet instant, j'aurais aimé poser quelques questions. Car tous ces profits sont mesurés dans une monnaie dont le mode de création n'est pas abordé.
Et pourtant, que les unités monétaires émises par un peuple le soient via une reconnaissance de dette avec intérêt, n'est-ce pas un pousse-au-crime ? Serait-ce un détail, une paille ?
Ou serait-ce qu'il n'y a pas d'alternatives ? Pourquoi ne pas soutenir des monnaies dont les unités sont émises régulièrement et à égalité pour tous, via un Dividende Universel (type Duniter) ?
Sans se l'avouer, préférons-nous donner le pouvoir monétaire à quelques barons plutôt qu’à tous, y voyant une issue plus favorable pour s’extraire du tout-venant ?
posté le 18/08/2020 à 11h18